La stabilité au niveau de la barre technique ne semble pas être le credo des présidents des clubs de l'élite algérienne. En effet, après seulement cinq journées de championnat de Ligue 1 Mobilis, quatre teams ont déjà opéré des changements d'entraîneur. Le premier à avoir quitté le navire est le technicien français de la JS Saoura, Alain Michel. L'ancien coach du MC Alger et de la JSM Bejaia a été limogé après seulement deux journées de championnat. Pour sa succession, le club a engagé El Hadi Khezzar. Après la JS Saoura, c'est au tour du MC Oran de connaître un remaniement à la tête de sa barre technique. En effet, le coach Si Tahar Chérif El Ouazzani, suite à un différend avec les responsables du club causé par l'insuffisance de résultats techniques, a été démis de ses fonctions pour laisser place à l'ancien sélectionneur des Verts, le Français Jean-Michel Cavalli. Ce dernier a déjà enregistré sa première victoire à la tête de sa nouvelle équipe devant le leader, le CS Constantine comptant pour la 5e journée. Lors de la précédente journée et en dépit du succès de son équipe face à l'USM Alger (2-0), le coach du RC Arba, Mohamed Mekhazni, a rendu le tablier car ne voulant pas cautionner la démarche des dirigeants qui ont refusé de sanctionner le joueur Hocine Harrouche suite à un écart disciplinaire. Outré par le laxisme de la direction du club, Mekhazni a alors mis fin à sa relation de travail en déposant sa démission. Suite à quoi, la direction du RCA a décidé d'engager Cherif El Ouazzani qui retourne ainsi au bercail pour poursuivre son excellent travail effectué lors de la saison précédente. Le quatrième driver à s'attirer les foudres de son président est le Belge de la JS Kabylie, Hugo Broos. Ce dernier, n'ayant pas accepté l'immixtion de Moh-Cherif Hannachi dans son travail, a claqué la porte avant même de diriger son dernier match face au NAHD, vendredi soir. Le boss des Canaris s'est en effet ingéré dans le domaine technique, allant jusqu'à composer lui-même le onze rentrant qui a affronté les Sang et Or. Cette indélicatesse confirme une nouvelle fois tout le malaise qui ronge le football national.