Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a appelé, hier, à Chicago, à renforcer le partenariat économique entre l'Algérie et les Etats-Unis, tout en réaffirmant l'approche économique du gouvernement algérien basée sur l'ouverture à l'économie mondiale. « Notre souhait est que la longue et fructueuse tradition de partenariat avec les Etats-Unis se poursuive et s'approfondisse, que les entreprises américaines familières de notre pays y trouvent de nouvelles opportunités d'affaires et que de nouvelles entreprises se joignent à nous pour nous apporter leur riche expertise et tirent avantage des grandes possibilités offertes par notre pays », a déclaré Bouchouareb à l'ouverture des travaux de la semaine algérienne consacrée à l'investissement et aux affaires Doing Business in Algeria. Le ministre a mis l'accent sur la nécessité de prolonger et de rentabiliser le partenariat industriel algéro-américain. Le ministre a, en outre, insisté sur l'approche économique adoptée par les pouvoirs publics et portée sur l'ouverture sur l'économie mondiale en exprimant, au passage, sa satisfaction par rapport à l'avancée du processus d'accession de l'Algérie à l'OMC dans la perspective de voir ce processus aboutir dans un délai très proche. Evoquant l'objectif fixé d'atteindre une croissance de 7% du PIB en 2019, Bouchouareb a cité les principales actions engagées ou envisagées par le gouvernement pour concrétiser cette ambition. Il s'agit, entre autres, de moderniser, d'harmoniser et d'intégrer le tissu industriel national, d'améliorer la gouvernance des entreprises, de favoriser l'émergence d'une économie numérique, d'améliorer les modes de financement de l'économie, d'encourager l'innovation et l'excellence et de favoriser la délocalisation d'entreprises internationales de référence vers l'Algérie. Pour ce qui est des réformes destinées à relancer le développement industriel, il a, notamment, mis l'accent sur la révision du code de l'investissement afin de le rendre plus fluide et compétitif sur la modulation des avantages en fonction des politiques de l'Etat et sur l'encouragement de l'investissement étranger. D'autre part, il s'agit de la restructuration du secteur public marchand, qui porte particulièrement sur la réorganisation des entreprises publiques par filière en groupes industriels pour « favoriser les synergies et les complémentarités », a-t-il expliqué. Concernant l'amélioration du climat des affaires, le comité national dédié à cet objectif a arrêté un plan d'action jusqu'à l'horizon 2019 afin de permettre, à terme, d'améliorer significativement le classement de l'Algérie dans le Doing Business, a avancé le ministre.