Lors d'une rencontre organisée au Palais des expositions, en présence de la ministre-déléguée à l'Artisanat, Aïcha Tagabou, Mme Zerhouni a réitéré « l'engagement des pouvoirs publics auprès des artisans et leur intention de booster leur activité ». La ministre a, dans ce sens, évoqué « la disponibilité de l'Etat à organiser des salons régionaux, nationaux et contribuer aux salons internationaux afin de permettre à l'artisan de commercialiser ses produits ». Elle a, à ce propos, souligné l'intérêt que portent les pouvoirs publics au secteur de l'artisanat à travers la numérisation des adhérents mise en place par la Chambre nationale de l'artisanat et des métiers (Cnam). Désormais, « ils disposent d'une visibilité sur le net pour que leurs produits soient connus et informer le large public sur l'emplacement ou la disponibilité des articles ». La ministre a saisi l'occasion pour appeler les professionnels du secteur à utiliser les moyens modernes d'information et cette plateforme électronique qui constitue, selon elle, « un plus pour la promotion de l'artisanat ». De son côté, la ministre déléguée, chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou, a mis l'accent sur la valeur de l'artisan. Pour elle, « l'artisanat constitue un volet non négligeable dans l'essor économique ». Le président de la Cnam, Madani Bouchakhchakh, a, pour sa part, donné un aperçu sur le secteur qui regroupe quelque 700.000 artisans. Il a évoqué l'importance de ce secteur dans la création d'emploi, invitant, à l'occasion, les pouvoirs publics à « l'épuration des crédits des artisans, la baisse de la taxe forfaitaire, l'élargissement de la caisse d'aide aux industries artisanales aux autres secteurs avec l'octroi de crédits sans intérêt, la création d'un couloir vert pour l'exportation des produits artisanaux, ainsi que la révision des textes de loi régissant le secteur pour un nouveau conseil dynamique et participatif ». Au terme de cette rencontre, deux artisans formateurs qui seront promus en décembre prochain, au rang de maîtres-formateurs ont été honorés. Il s'agit de Baâ de Médéa et Berki de Tizi Ouzou. Ces artisans ont reçu des mains des deux ministres des mallettes pédagogiques. Elles ont été réalisées par un artisan algérien pour un prix de revient de 12.000 DA. Les deux ministres ont enfin visité les stands qui resteront ouverts jusqu'au 12 novembre prochain.