Des eurodéputés ont interpellé, jeudi dernier, le président du Conseil national des droits de l'Homme marocain (CNDH), Driss el-Yazami, sur la situation des droits humains dans les territoires sahraouis occupés. Parmi les griefs, la « tragédie sanglante » de Gdiem Izik en 2010, le décès du militant sahraoui, Hassan al-Ouali, sous la torture, l'isolement des prisonniers d'opinion qui n'ont pu être visités, y compris par des députés européens et les mauvais traitements qui leur sont infligés. En outre, la fermeture de l'accès aux territoires sahraouis occupés aux parlementaires et aux journalistes, les dénis et les restrictions continues à la liberté d'association, d'expression et de réunion pour les citoyens sahraouis favorables à l'autodétermination, ont été autant de faits sur lesquels se sont appuyés les eurodéputés pour lancer une série d'« interpellations véhémentes » sur le contexte fortement dégradé et les violations répétées des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc.