Le roman « Jours de cendre » a été publié en France, puis réédité en Algérie aux éditions « MIM ». L'auteur sort ainsi ce premier roman avant de publier « Les tourments de la vengeance ». Ce roman traite de la décennie noire. « J'ai vécu cette époque triste. Comme j'ai fait une carrière diplomatique, j'ai passé une partie de ma vie au pays et une autre à l'étranger. Et lorsqu'on vit à l'étranger, l'information est rapportée agrandie. On a l'impression que c'est une vague infernale qui va déferler sur le pays. Plus tard, lorsque j'ai pris ma retraite, j'ai décidé de me mettre à l'écrit et me consacrer particulièrement pour le roman », nous a indiqué l'auteur. L'histoire gravite autour d'un fonctionnaire moyen que rien ne prédisposait à une fin tragique. Elle est un témoignage cru et sans concession sur une société prise entre extrémisme violent et barbare d'une minorité qui instrumentalise la religion à des fins politiques et souvent crapuleuses. Cet ouvrage, écrit merveilleusement, garde toute sa saveur et sa force. Vie, amour et espoir. Trois mots qui frappent. Trois mots clés du roman. Dans ces pages transpirent la critique sociale, les sentiments humains et, surtout, la soif d'un monde meilleur. Un curieux livre qui interpelle dès les premières pages. Avec tendresse, émotion, sensibilité, sans jamais forcer la dose. Sans trame ni rebondissement dans la narration, la voix de l'auteur s'impose dès les premières lignes. Né en 1940 à Constantine, Abdelkader Jamil Rachi a effectué des études supérieures en France et aux USA : Bachelor of arts de fullerton college, Californie et master de l'université de la Californie du Sud, Los Angeles. Il a été enseignant à l'université de Constantine et directeur du département des langues vivantes étrangères avant d'entamer une carrière diplomatique.