Le boss de la JSK, Mohand Cherif Hannachi, a formellement démenti les informations faisant état du départ imminent de son entraineur, François Ciccolini, de la barre technique des Vert et Jaune. Le président du club kabyle s'est même dit étonné de la provenance de telles rumeurs qu'il attribue à « une certaine presse ». C'est en tout cas ce qu'il a fait savoir, samedi dernier, dans son intervention lors de l'émission « Dawri El Mouhtarifine » diffusée par la télévision algérienne. D'ailleurs, pour Hannachi, « il n'a jamais été question d'un quelconque départ de Ciccolini. Je me demande d'où est-on allé chercher de tels racontars », s'est-il interrogé et de poursuivre : « c'est du n'importe quoi ». Comme pour répondre à ses détracteurs et faire taire les rumeurs, le patron du club du Djurdjura ira même jusqu'à faire cette confidence : « Vous voulez que je vous dise la vérité, je n'ai jamais eu d'aussi bons rapports avec un entraîneur comme ceux que j'ai actuellement avec Ciccolini. C'est vous dire la bonne entente qui existe entre nous. » Hannachi a tenu, également, à nier l'existence de prétendues tensions entre l'entraîneur corse et deux de ses joueurs, à savoir Djamel Benlamri et Zinedine Mekkaoui, rassurant quant au bon état d'esprit régnant actuellement au sein du groupe. « A ma connaissance, il n'y a guère d'affaire Benlamri ou d'affaire Mekkaoui. Cela fait une vingtaine de jours que j'assiste quotidiennement aux entraînements. Je peux vous dire que l'ambiance au sein de l'équipe est très bonne. » Le chairman des Canaris est convaincu qu'avec Ciccolini, la JSK reviendra fort, lors de la phase retour notamment, « avec l'arrivée de nouveaux joueurs durant le mercato hivernal ». A ce titre, il fera savoir que son club s'apprête à faire signer un attaquant camerounais répondant au nom de Gaël Nkama et ce, en attendant l'arrivée d'un autre attaquant africain et d'un milieu défensif avec lesquels la JSK est en contact. « Nous avons remarqué que depuis la mort de Ebossé, la JSK éprouve des difficultés dans le domaine offensif. Ce qui explique notre choix de recruter deux attaquants de métier », a fait savoir Hannachi qui s'est dit satisfait du parcours effectué jusque-là par son équipe compte tenu, notamment, des conditions dans lesquelles elle évolue, allusion faite à la sanction du huis clos infligée au club kabyle depuis l'affaire Ebossé.