Cheb Yazid a, en collaboration avec l'association « Beni Mezghena », donné un concert, mardi dernier à Alger, devant une ribambelle d'enfants. Très en verve, Cheb Yazid a interprété quelques titres de son nouvel album sorti aux éditions « BBY Pproductions », consacré aux comptines enfantines dont « Madrassati » (Mon école), « Djadati », « Al Biaâ », « Mouaâlim » ou encore « Youm El Ilm ». Reprises en chœur, ces chansons ont fait vibrer la salle et pousser la plupart des mômes à danser dans les travées de la salle « ABC » appelée aujourd'hui « Takafa ». Tout ce beau monde s'est délecté, ensuite, des animations artistiques (clowns, karaoké, jeu questions-réponses, blagues...) « C'est une initiative personnelle organisée en collaboration avec l'association « Beni Mezghena ». C'est, en fait, l'histoire d'une rencontre entre un chanteur de variétés avec une jeune association. Cette même association regroupe des moniteurs de colonies de vacances. Ils étaient intéressés par la sortie de cet album et ils m'ont préposé d'animer un concert. Nous nous sommes entendus et nous avons fini par concrétiser ce projet », indique Cheb Yazid qui a sorti et autoédité son premier album « Madrassati ». Textes simples mais écrits avec beaucoup de soins, mélodies enjouées et tendres, ton sensible et très novateur dans ce registre, vu que le marché des comptines enfantines est quasiment « vierge ». Cet opus, cédé à 100 DA, comprend sept titres et explore des thèmes éducatifs portant sur l'école, bien sûr, le pompier, l'environnement, la grand- mère, le cartable, l'enseignant et le jour du savoir. L'auteur de « Nostalgie » nous invite dans un univers ouvert à la poésie, l'imaginaire, l'innocence et la tendresse sans mièvrerie. Les textes composés par Sid Ahmed Tahari et Fatma-Zohra Zanidi aideront les jeunes spectateurs à appréhender, avec force et passion, certaines réalités auxquelles ils pourraient être confrontés. Côté technique, Cheb Yazid a réussi cette prouesse grâce aux services de toute une équipe. On retrouve à sa direction Djebbar Ben Attou et accompagné par une jeune troupe chorale de Sidi Bel Abbes, on citera des voix comme Amira et Faten Drissi, Fedoua Benchikhi, Narjess et Farah Bouchkour, Mohamed Akram et Aya Naghm Djebbar. En homme curieux et généreux, Cheb Yazid ne compte pas s'arrêter là. Il a d'autres projets. La musique, ce moyen d'expression, a permis à Cheb Yazid de s'exprimer, de passer des messages, parfois même de sensibiliser et de charmer le public. Naturellement, il se produira le 8 mars prochain, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la femme. Il sera cette fois à la salle Harcha, Alger