Pour Necib, « il faudra mobiliser les ressources nécessaires, mais ce n'est pas facile ». Le projet initial était prévu en collaboration avec les Espagnols, selon une « approche prospective », a relevé le ministre qui signale que « le mètre cube d'eau dessalée est cher ». Durant sa visite, le ministre a inspecté plusieurs chantiers, notamment dans la région ouest d'Alger. Sa première escale est le complexe hydraulique de Sahel, dans la commune de Zéralda, une région qui n'est pas totalement alimentée en eau potable, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ce complexe alimentera les communes de Zéralda, Mahelma, Rahmania, Souidania, Douéra et Ouled Fayet, avec la réalisation d'une station de pompage de 7.500 m3/h et une autre à Ouled Fayet d'une capacité de 2.000 m3. La mise en service du projet est prévue pour le 4e semestre 2015. A Douéra, il a lancé l'opération de remplissage du barrage avec un volume stocké de 5,6 millions de mètres cubes. Ce projet a été retardé par l'opération d'expropriation. Finalement, 341 familles ont été casées ce mois de janvier, selon les responsables. Le site de l'oued El Harrach accessible au public l'été prochain L'autre projet important est celui de l'aménagement de la rive droite d'oued El Harrach. L'ouverture de la marina située sur le projet est annoncée pour la saison estivale 2015, a déclaré le premier responsable du département des eaux lors de la conférence de presse. Le taux d'avancement global a atteint 52%. Initialement, l'achèvement des travaux était attendu au 1er trimestre 2015. Néanmoins, ils ont accusé un retard. Ce qui a irrité le wali d'Alger qui a crié haut et fort son ras-le-bol des retards successifs aux entreprises en charge du projet. En fait, une première entreprise a retardé sa réalisation et elle a été ainsi remplacée par Cosider, selon le ministre. Cette fois, le problème se pose dans la présence d'un pipeline, ont expliqué des agents du CTH (Contrôle technique hydraulique). « Il reste à faire le dragage pour récupérer tous les déchets », ont-ils affirmé. Actuellement, ils attendent que le ministère de l'Environnement leur indique les surfaces pour mettre à sécher ces déchets.