Un nouveau module, qui porte sur les approches criminelles en matière de démantèlement des réseaux spécialisés dans le crime transfrontalier, le narcotrafic, le blanchiment d'argent, le terrorisme, est désormais enseigné au niveau de l'Ecole de la police judiciaire (EPJ) de la GN de Zéralda, dans le cadre de la mise à jour des programmes. Le directeur de cette école, le colonel Mohamed Nadjib Dounia, a relevé, jeudi dernier, la qualité de la formation actualisée aux techniques modernes et adaptées. L'officier supérieur a présidé la cérémonie de la sortie de la 14e promotion des officiers de la police judiciaire (OPJ), en présence de magistrats et d'officiers supérieurs de la GN. Dans son allocution, le colonel Dounia a affirmé que les stagiaires ont bénéficié, en temps réel, à titre pratique, des enquêtes menées par les gendarmes sur les scènes de crime. La formation a porté sur des modules relatifs aux droits de l'homme, à la protection des personnes et des biens, au respect de la dignité du justiciable lors des saisies et des perquisitions, lors des arrestations en flagrant délit, ainsi que lors de la garde à vue et des auditions. Le directeur de l'EPJ a exhorté les élus à la formation continue au niveau de leurs unités afin de renforcer leurs connaissances. Par ailleurs, le colonel Dounia a appelé « les soldats de la justice » au respect des libertés et au professionnalisme en veillant à la sécurité de la personne et de ses biens et à « donner l'exemple dans leurs traitements avec le citoyen » estimant que « l'édification de l'Etat de droit et la promotion de l'image de la Gendarmerie nationale restent tributaires d'une conduite exemplaire envers toutes les franges de la société ». De son côté, le procureur près le tribunal de Blida et président de la commission des concours à l'école, Nacereddine Bouden, a rappelé que l'une des missions de ces officiers est le respect des droits de l'homme et des libertés individuelles lors des investigations. Composée de 521 nouveaux OPJ, dont 12 étrangers, cinq Mauritaniens, cinq Maliens et deux Nigériens, cette promotion sera répartie à travers les brigades de la GN, des escadrons de la sécurité routière et des unités des gardes-frontières (GGF) pour seconder les chefs de brigade. Leur mission est d'assurer la direction des enquêtes et des investigations sur les scènes de crimes.