Le ciné-club « Persé Ciné » de Sétif organise, à partir d'hier, un mini-cycle de cinéma asiatique. Prévues à la maison de la culture, partenaire du ciné-club, les projections s'articuleront sur deux films : « Metro Manila » de Sean Ellis et « Tel père, tel fils » de Hirokazu Koreeda. Le premier, « Metro Manila » a été projeté, hier, à 15h. Le second, « Tel père, tel fils », sera projeté le vendredi 13 février, à la même heure. Dans « Metro Manila », réalisé en 2013, le Britannique Sean Ellis raconte l'arrivée d'une famille dans la capitale des Philippines où tout semble possible. C'est l'histoire d'Oscar Ramirez, un ambitieux jeune qui aspire à un avenir meilleur. Il commence à quitter, avec sa famille, les montagnes du Nord où ils vivent et viennent s'installer dans la ville de Metro Manila. Face au danger de cette ville, Oscar devra lutter pour s'imposer. Sean Ellis est un réalisateur, acteur, producteur et scénariste. Il réalise, à ses débuts, des spots publicitaires pour Jean Paul Gaultier, Land Rover, Rimmel, EA Games, Roberto Cavalli, The Big Issue Foundation, Bravo et Nike, ainsi que des clips pour Kosheen (Hungry), Boris Dlugosch feat. Roisin Murphy (Never Enough), Lamb (Gabriel), Amanda Ghost (Filthy Mind), ou encore All Saints (version européenne de Never Ever). Il passe, enfin, à la réalisation cinématographique, notamment avec deux courts métrages : « Left Turn » et « Cashback ». Le second film « Tel père, tel fils », de Hirokazu Koreeda, retrace le parcours de Ryoata, un architecte obsédé par la réussite professionnelle. Il forme, avec sa jeune épouse et leur fils de 6 ans, une famille idéale. Tous ses repères volent en éclats quand la maternité de l'hôpital où est né leur enfant leur apprend que deux nourrissons ont été échangés à la naissance : le garçon qu'il a élevé n'est pas le sien et leur fils biologique a grandi dans un milieu plus modeste. Diplômé de l'Université de Waseda, Koreeda Hirokazu rejoint la compagnie TV Man Union au début des années 90, compagnie pour laquelle il réalise de nombreux documentaires dont « But... » et « Another Education ». Dans ses premiers travaux, il aborde, surtout, le thème de la mémoire, avec notamment le remarqué « Without memory » (1994). Cette rencontre cinématographique permet de découvrir le cinéma asiatique, échanger les expériences des uns et des autres, et développer la réflexion et les pratiques professionnelles. Notons que l'accès est gratuit et ouvert au public.