à l'occasion du 58e anniversaire de l'assassinat par l'armée coloniale de l'un des leaders de la guerre de Libération nationale, Larbi Ben M'hidi, le réalisateur Bachir Derraïs a donné, hier, depuis la villa Susini à El Madania (lieu où furent torturés des moudjahidine), le premier tour de manivelle du film « Larbi Ben M'hidi ». La cérémonie s'est déroulée en présence des ministres des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, de la Culture, Nadia Labidi, de la Communication, Hamid Grine, de la Solidarité nationale, Mounia Meslem, des Relations avec le Parlement, Mahi Khelil, du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, de la sœur de Ben M'hidi, Drifa, d'anciens moudjahidine, de cinéastes ainsi que de la comédienne Chafia Boudraâ. Le ministre des Moujahidine a appelé à faire de ce film un message destiné aux jeunes générations pour que nul n'oublie le parcours héroïque de ce grand révolutionnaire. Mme Labidi a, de son côté, souligné la symbolique incarnée par la villa Susini qui représente, dit-elle, un lieu de mémoire qui témoigne du sacrifice et de la grandeur des femmes et des hommes qui se sont battus pour la libération de l'Algérie du joug colonial. Pour sa part, le ministre de la Communication a mis l'accent sur la portée et l'impact du sourire « sage » et « philosophe » du chef historique de la Révolution qui a donné sa vie pour l'indépendance du pays. Produite par le Centre des recherches historiques sur la guerre de libération nationale (ministère des Moudjahidine) et l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) avec la collaboration de la boîte de production du réalisateur, « Les Films de la source », cette production traitera de la vie et l'œuvre de Ben M'hidi. Le film mobilisera durant plus de deux mois de tournage, quelque 150 comédiens. « L'Etat a mis tous les moyens, notamment financiers, pour la réussite de ce film. Nous ne devons pas décevoir », a affirmé le réalisateur.