Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (CPS de l'UA) et le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), ont salué le paraphe à Alger de l'accord sur la paix et la réconciliation au Mali. « Le CPS de l'UA et les membres du Conseil de sécurité ont salué le paraphe, à Alger, le 1er mars 2015, de l'accord sur la paix et la réconciliation au Mali, par le gouvernement du Mali, les mouvements de la plate-forme d'Alger et tous les membres de l'équipe de médiation », est-il souligné dans le communiqué conjoint à l'issue de la 9e réunion annuelle tenue récemment à Addis-Abeba. Les deux Conseils, africain et onusien, ont exhorté la coordination des mouvements de l'« Azawad, qui n'a pas encore paraphé le document, à le faire sans plus tarder ». A cette occasion, le CPS de l'UA et les membres du Conseil de sécurité appellent « outes les parties maliennes de continuer à participer de manière constructive, avec la volonté politique soutenue, un esprit de compromis et de bonne foi pour un règlement définitif », précisant que l'« engagement des parties maliennes est crucial pour le succès de l'ensemble du processus ». Les deux parties ont souligné aussi l'importance cruciale de la mise en œuvre « complète, fidèle et immédiate » de l'accord final, et ont appelé les parties maliennes à « démontrer » leur engagement envers la mise en œuvre complète. Le CPS de l'UA et les membres du Conseil de sécurité ont également « félicité » le gouvernement algérien et les membres de l'équipe de médiation internationale comprenant les pays de la région (Burkina Faso, Tchad, Mauritanie, Niger et Nigeria), ainsi que d'autres organisations régionales, entre autres, l'Union africaine, la Cédéao et l'OCI pour leurs « efforts » afin de résoudre le conflit au Mali. Les deux Conseils ont souligné notamment le « rôle clé » du représentant spécial du secrétaire général de la Minusma, ds Nations unies, et celui du Haut représentant de l'UA pour le Mali, le Sahel et Misahel, ainsi que celui des pays de la région et d'autres acteurs internationaux, pour soutenir et superviser la mise en œuvre de l'« entente finale ».