L'actrice Amel Himer est distribuée dans un nouveau feuilleton de Bachir Sellami « Hob fi kafas al itiham », (L'amour dans le box des accusés). Produit par la télévision algérienne, il sera diffusé durant le mois de Ramadhan. Ce feuilleton est scindé en trente parties, d'une durée de quarante-cinq minutes. Amel Himer évoluera aux côtés de Mohamed Adjaïmi. Elle campera le rôle de son épouse. « C'est pour la première fois que je travaille avec Mohamed Adjaïmi. Le courant est bien passé. J'incarne un rôle de composition. » Ce nouveau feuilleton est un chassé-croisé sensuel où Amel Himer entre dans une ronde cinématographique inattendue. L'histoire pourrait sembler invraisemblable, elle n'en est pas moins authentique. Leur fille, qui a suivi des études aux Etats-Unis d'Amérique, réussit son cursus scolaire mais échoue dans sa vie personnelle. Selon certains spécialistes, ce feuilleton est très puissant puisqu'il se concentre sur un scénario original. Dans « Hob fi kafas al itiham », le réalisateur compte éveiller l'esprit critique tout en inculquant les belles valeurs, la solidarité, la générosité, l'engagement au sein de la famille et aussi le sacrifice. Et le respect de ces valeurs finit toujours par avoir des conséquences heureuses. C'est le message à retenir, qui est bien construit et retient, à chaque moment, l'attention. Amel Himer est une comédienne très prisée du public algérien, notamment lors de son passage au feuilleton « Kouloub dayika » ou encore dans la seconde saison du célèbre feuilleton « El Massir ». Elle arrive, sans grande difficultés, à s'imposer sur la scène artistique. Elle enchaîne, avec succès, des apparitions à la télévision et dans des films comme « Ikhtitaf » de Djamel Bendedouche. Rappelons qu'Amel Himer ne rêvait pas de devenir actrice. En décrochant son baccalauréat, elle avait postulé pour être enseignante ou inspectrice de police. Comme elle n'était pas retenue, elle décida de participer à un concours organisé à l'époque par l'INADC, (Institut national des arts dramatique et chorégraphique). Elle est reçue. Même si elle a bénéficié d'une formation théâtrale, Amel Himer s'est spécialisée dans les productions télévisuelles. Elle admet avoir eu beaucoup de chance dans ce métier vu qu'elle s'est « frottée » aux géants de la culture algérienne à l'image de Fatiha Berber, Sid Ahmed Agoumi et Larbi Zekkal. Elle a excellé dans tous les rôles proposés, et ce, grâce à sa dévotion et son talent. Avec sa verve habituelle, elle a réaffirmé son attachement à la culture « source inépuisable de mon inspiration », a-t-elle indiqué.