« La modernisation du secteur de la justice s'assinge comme objectif l'amélioration et la promotion du service public pour répondre au mieux aux attentes du citoyen », a affirmé le ministre lors de la cérémonie d'inauguration de la Cour de justice de Tindouf. Tayeb Louh a souligné que « parmi les réformes lancées par le ministère de la Justice, la dotation de l'appareil judiciaire de structures modernes et adéquates, à la hauteur des profondes mutations que connaît le secteur ». « L'ouverture d'une cour de justice au niveau de chaque wilaya est une nécessité pour une efficience du service public », a soutenu Louh, ajoutant que « l'inauguration de la Cour de Tindouf fait partie du programme de généralisation de ce type de structures judiciaires à l'ensemble des wilayas du pays ». Le ministre de la Justice a, par ailleurs, mis l'accent sur la consécration impérative de la transparence totale dans les relations entre la justice et le justiciable, surtout lorsqu'il s'agit d'un droit garanti par la loi et la Constitution, qui doit amener le magistrat du parquet à appliquer la loi dans toute sa rigueur. Mettant à profit l'occasion du lancement de la technique de vidéoconférence avec plusieurs cours de justice à travers le pays, le ministre a donné des instructions fermes pour « veiller à la prise en charge des droits du citoyen, notamment ceux relatifs au volet administratif lié à la justice et au droit de réhabilitation des personnes jugées, conformément aux dispositions de la loi ». Le ministre de la Justice a présidé la cérémonie d'installation de Hammel Khaled et Benbelkacem Monsef, en qualité respectivement de président et procureur général de la Cour de Tindouf. Tayeb Louh a ensuite inspecté les structures de la Cour (siège provisoire relevant de la Direction de la jeunesse et des sports), d'une superficie de 1.050 m2, dont 125 m2 bâtis, qui a bénéficié d'une enveloppe de 49 millions de dinars pour sa restauration et son équipement. Le projet du nouveau siège du tribunal de Tindouf a également été inspecté par le ministre qui a, à cette occasion, mis l'accent sur sa livraison « avant la fin de l'année prochaine ». Le projet a fait l'objet de deux opérations de réévaluation faisant passer son coût de 250 millions de dinars (enveloppe initiale) à 300 millions de dinars, puis à 500 millions de dinars. Le ministre de la Justice a présidé, au terme de sa visite de travail dans la wilaya, une séance de travail avec les cadres et les élus locaux, ainsi qu'avec les notables de la wilaya, au cours de laquelle il a notamment retracé les « profondes » réformes menées par le secteur.