Les pays africains exigent la présence de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) à la conférence des Nations unies des zones exemptes d'armes nucléaires. Selon un communiqué de presse du ministères sahraoui des Affaires étrangères, la conférence, qui devait avoir lieu vendredi dernier au siège des Nations unies à New York, a été suspendue suite à l'opposition des pays africains à la tentative du Maroc de perturber les travaux de la conférence avec l'intention d'empêcher la participation de la Rasd. Contrairement aux fausses informations relayées par la presse du Maroc, la conférence n'a pas eu lieu en raison de la position ferme des Etats membres de l'Union africaine qui ont exigé la présence de la Rasd comme conditionne non négociable pour le début des travaux de la conférence. La défense des pays africains sur le plein droit de la République sahraouie à participer à la conférence est compatible avec les normes et principes régissant la réunion mondiale. Si la Rasd ne participe pas, il n'y aura pas de conférence ni aujourd'hui ni demain, conclut le communiqué. Pour rappel, la Rasd est partie du traité qui porte le nom de la ville sud-africaine de Pelindaba, qui établit l'Afrique comme une zone exempte d'armes nucléaires. La Rasd a signé le traité le 20 juin 2006. Il a été ratifié par le Parlement sahraoui le 27 novembre 2011 et sa ratification a été déposée le 27 Janvier 2014. Le traité a été présenté en 1996 à la signature des Etats membres de l'OUA (Union africaine) et entré en vigueur le 15 juillet 2009, suite à la signature de 28 Etats, dont la Rasd. Le 15 avril, la Rasd, par note verbale du ministère des Affaires étrangères, a informé l'Organisation des Nations unies qu'une délégation sahraouie participera à la conférence, prévue pour le 24 avril.