Le degré de « performance et d'efficacité » des membres de la mission du hadj constituera la clé du succès de la prochaine campagne de pèlerinage aux lieux saints, a estimé, hier, à Tébessa, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa. Au cours d'un point de presse improvisé en marge de sa visite dans la wilaya, le ministre a indiqué qu'il a été « convenu avec les autres départements concernés par l'accomplissement du hadj, comme la Santé et le Tourisme, de veiller à l'engagement et à la compétence des membres à désigner pour encadrer la mission nationale du hadj ». Il sera prochainement procédé, a ajouté Aïssa, au lancement d'actions de formation pour les membres de la mission ainsi qu'à la désignation, avec le concours du ministère de la Santé, de psychologues chargés d'assurer des consultations aux futurs hadjis à la veille du départ pour l'Arabie saoudite. Le ministre a insisté sur « la rigueur » qui doit être de mise pour assurer la réussite de l'opération, au travers de la mise en place de bonnes conditions en matière de transport, d'hébergement et de restauration en chargeant, pour ce dernier point, des personnels compétents pour préparer des repas « conformes à la cuisine algérienne pour ne pas bouleverser les habitudes alimentaires des hadjis, notamment les plus âgés ». A propos du coût du hadj, qui atteint, cette saison, les 412.000 DA, le ministre a précisé que « sans d'âpres négociations avec les responsables saoudiens et sans le soutien constant aux hadjis par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le prix aurait pu être de 600.000 DA en raison de l'appréciation du dollar sur le marché de change ». Le ministre avait auparavant présidé la cérémonie d'ouverture d'une journée d'étude sur « Le discours religieux et les réseaux sociaux », organisée au siège de la wilaya en présence des cadres du secteur.