Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a évoqué mardi, le danger de certains courants idéologiques «destructeurs» que pourraient véhiculer leurs parrains à l'occasion du pèlerinage. Il a appelé à cet effet les membres de la mission, notamment les imams et les morchidine religieux, à faire preuve de vigilance et surtout à préserver les hadjis algériens contre toute mauvaise influence. «Je ne cible aucun mouvement en particulier mais je sais que des membres qui véhiculent ces idées vont profiter du Hadj pour faire passer leur message. Il faut être constamment proche des pèlerins, notamment les imams qui sont habilités à prononcer des fatwas pour convaincre les hadjis algériens de la nécessité de s'éloigner de ces gens», a noté le ministre en précisant que la sensibilisation contre ces courants n'est pas «conjoncturelle». Dans le sillage d'encadrement du Hadj, Mohamed Aïssa, a présidé avant-hier, à l'aéroport Houari-Boumediene, la cérémonie de départ du premier groupe de la mission d'encadrement du Hadj. Cette dernière chargée de porter les dernières retouches est composée essentiellement de médecins, d'imams et de morchidine religieux. La délégation compte au total 800 membres et est appelée à veiller sur la quiétude des pèlerins et de leur assurer les bonnes conditions pour un Hadj tranquille. M. Aïssa a appelé les membres du premier groupe de la mission algérienne à travailler en coopération et en coordination notamment avec la mission médicale. A cette occasion, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a invité les opérateurs économiques à mettre leur savoir–faire et accompagner les pèlerins à effectuer un Hadj dans de bonnes conditions. Il est à signaler que le départ du premier groupe de hadjis algériens aux Lieux Saints est prévu le 7 septembre. Les 28 800 hadjis attendus seront pris en charge par trois centres situés à Médine, Djeddah et La Mecque. 66 vols ont été programmés pour acheminer les pèlerins dont 16 000 seront transportés par la compagnie Air Algérie tandis que le reste sera pris en charge par «Saudia Air-lines». Les autorités algériennes contribuent au coût global du Hadj en accordant un montant de 24 000 DA pour chaque hadji outre les facilités économiques accordées à Air Algérie pour le maintien des mêmes tarifs appliqués l'année dernière. 45 agences de voyage sur 210 ont été retenues pour l'encadrement et le transport des hadjis, une commission de suivi est chargée de l'évaluation des prestations de ces agences, a indiqué le directeur général de l'Office national du Hadj et de la Omra (ONHO), Cheikh Berbara.