Pour les nombreux demandeurs de déréférencement français qui voient leur requêtes déboutées par le comité des experts de Google, l'instance publique de régulation, la fameuse Commission nationale informatique et liberté s'érige en recours. Ainsi, rapporte le site zdent.fr, celle-ci « a reçu 260 plaintes et demandé pour 90 d'entre elles au moteur de changer d'avis », lit-on dans un papier mis en ligne récemment dans lequel le responsable du service des plaintes de cette instance indique avoir « envoyé des demandes à Google pour environ 90 plaintes afin d'appuyer le déréférencement. Une vingtaine ont déjà fait l'objet d'un déréférencement. Pour les autres, nous attendons les réponses de Google ». A l'occasion, le journaliste revient sur les relations conflictuelles qui avaient émaillé les relations entre la Cnil et le moteur de recherche et indique qu'elles tendent vers un apaisement, illustrant cela par les propos de la présidente de la Cnil française qui s'abstient de porter la charge sur Google : « Soyons honnête, ce n'est certainement pas une responsabilité qu'ils souhaitaient assumer. C'est une mission nouvelle pour eux qui représente une responsabilité et des investissements réels. Ils ont une courbe d'apprentissage » avance-t-elle.