En quête de fraîcheur en cette période estivale et de veillées de ramadhan, les Belabbésiens aiment déambuler ou consommer une glace à la Macta ou au Petit Vichy. Le théâtre régional de Sidi Bel-Abbès offre au public des spectacles variés en ces longues nuits d'été. L'enseigne lumineuse indique le programme et les horaires des représentations. Toujours au plan culturel, la maison de la culture Kateb-Yacine de Sidi Djilali connaît une autre ambiance. Des expositions et des concerts y sont organisés. Les nuits se suivent et se ressemblent à Sidi Bel-Abbès. Les lieux sont totalement sécurisés par les forces de l'ordre. La même atmosphère règne partout, notamment au centre-ville. Les grandes places sont jalonnées de crémeries et de cafétérias. Par ailleurs, la vente improvisée, sur les trottoirs, de grillades juste après le f'tour, a ses adeptes. La fumée engendrée gêne les promeneurs qui fuient ces endroits et ces pseudo « restaurateurs », encouragés qu'ils sont par les amateurs de viande grillée. Cependant, les plus méfiants n'en mangent pas, de peur d'une éventuelle intoxication. D'autres, les jeunes notamment, alléchés par les odeurs, n'hésitent pas s'offrir quelques brochettes. Au niveau du boulevard de la Macta, qui a bénéficié du projet Plan lumière et de la création d'un éco-quartier à énergie propre, doté d'une autorisation de programme de 185 millions de dinars, les enfants accompagnés de leurs parents trouvent un plaisir à s'adonner aux jeux. Le projet relatif au plan d'action pour l'énergie durable (PAED), destiné aux villes algériennes, dont Batna, Boumerdès et Sidi Bel-Abbès, s'inscrit dans le cadre du programme financé par l'UE, « Economie d'énergie plus propre, des villes de la Méditerranée », selon une source de la wilaya. « Le projet vise à promouvoir le développement des énergies durables dans les villes méditerranéennes. La ville de Sidi Bel-Abbès a bénéficié, dans ce cadre, de l'éclairage public avec énergie photovoltaïque, d'un montant de plus de 120 millions de dinars. Des centaines de points lumineux ont été déjà réalisés. Du côté du quartier populaire de Sidi Djillali, la place El Wiam connaît, elle aussi, une ambiance particulière. Les magasins de prêt-à-porter enregistrent une grande affluence. Les boutiques de friperie proposent de l'habillement à des prix discount, attirant de ce fait de nombreux citoyens. Les commerces informels d'effets vestimentaires proposent déjà leurs modèles et les pâtisseries des gâteaux à des prix inabordables. Il est une heure du matin. La ville est encore éveillée et ses artères bien mouvementées. On ne rentre chez soi qu'à l'appel du muezzin.