La formation dans le secteur de la pêche et des ressources halieutiques a connu une nette amélioration. Pas moins de 6.020 élèves stagiaires ont obtenu un diplôme dans les métiers de la pêche et des ressources halieutiques au titre de l'année pédagogique 2014-2015 à travers les centres et instituts de formation du secteur. La cérémonie de sortie des différentes promotions a été présidée par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, dans la nuit de mardi à mercredi à l'Institut national supérieur de la pêche et l'aquaculture (INSPA) situé à la pêcherie d'Alger. Des diplômes et des attestations de réussite ont été remis à une vingtaine de majors de promotion dans les différentes filières de formation dont la durée varie entre quelques semaines pour les classes spécialisées (stage alterné accéléré) et trois ans pour les techniciens supérieurs. Le ministère a également tenu à honorer un de ses cadres admis à la retraite et des directeurs en exercice dans les centres et instituts de formation sous tutelle à travers les wilayas. « La formation, le recyclage et le perfectionnement de la ressource humaine sont au cœur de la stratégie de développement du secteur de la pêche. Notre objectif actuel est de refonder tous les modes de formation afin de les adapter aux exigences aussi bien des professionnels que des opérateurs économiques », a souligné Ferroukhi dans une déclaration à la presse. Par ailleurs, l'accès des professionnels de la pêche à la formation, y compris la formation par alternance et le perfectionnement, qui a déjà touché 20% des 50.000 inscrits maritimes, est l'un des axes de travail du secteur, a-t-il expliqué. Il a indiqué dans un entretien à l'APS, en marge de la cérémonie de clôture de l'année pédagogique à l'Institut national supérieur de la pêche et de l'aquaculture d'Alger, que « 10.000 personnes sont formées en deux ans ». « Cette formation vise la validation des acquis de professionnels sur le terrain », souligne-t-il, citant l'exemple des électromécaniciens, déjà formés « sur le tas », mais qui n'ont pas de diplôme. « Il existe dans le dispositif de la formation maritime cette possibilité, mais les professionnels n'ont pas l'habitude de passer devant un jury qui évalue leurs connaissances et leur savoir-faire », regrette le ministre. Le souci des responsables du secteur est d'améliorer la formation des marins pêcheurs pour rentabiliser l'outil de production, comme il s'agit aussi d'inculquer aux professionnels des connaissances sur la réglementation et le respect de l'environnement, ainsi que sur l'aquaculture. Les formations vont du simple marin pêcheur au capitaine de pêche, en passant par les officiers mécaniciens de deuxième classe.