Après leur regroupement, hier, à l'hôtel Mouflon d'Or de Birkhadem sur les hauteurs d'Alger, les Canaris de la JSK reprendront, aujourd'hui, la seconde phase de préparation d'avant-saison. Après cette journée algéroise, les Canaris s'envoleront pour la Tunisie, plus précisément à destination de la cité balnéaire de Gammarth, dans la banlieue de Tunis. En effet, après la station climatique de Hammam Bourguiba, ils iront au niveau de la mer, où ils y resteront jusqu'au 06 Août. Ils ont en principe arrêté un programme de quatre matches amicaux contre les formations tunisiennes de La Marsa, l'ES Sahel et l'ES Tunis, et une équipe algérienne qui sera aussi en stage dans ces lieux. Ce stage pré-compétitif sera aussi une belle opportunité pour Karouf de mieux apprécier son équipe et surtout d'en dégager le onze majeur qui aura à entamer la nouvelle saison face au CS Constantine à Tizi-Ouzou, le 15 Août prochain, date de reprise fixée par la LFP. Il aura surtout à trancher sur le second Africain que l'équipe compte engager après l'attaquant Burkinabé, Diawara. En effet, Karouf prendra dans ses bagages cette fois-ci deux autres Africains, des défenseurs axiaux, le Nigérian, Azeez Saheed Oluwashima, et le Burkinabé, Patrick Malo. Et ce après avoir décidé dans un premier temps d'engager le Sénégalais BA qui, finalement, n'aurait pas l'expérience nécessaire pour palier le départ de Bélamri. Il reste que le Nigérian aurait, selon certaines sources, provoqué un différend entre le manager Doudène et son président. Le premier n'aurait pas apprécié que le second s'ingère dans ses prérogatives. Et pour cause, le Nigérian a été contacté à son insu. D'ailleurs dans un entretien accordé à un quotidien spécialisé, Doudène avait même ironisé en mettant en exergue ses difficultés à prononcer le nom de celui-ci, avant qu'il ne se rende compte que c'est son président qui avait signé l'invitation au joueur, voire sa demande de visa à l'ambassade d'Algérie qui le lui a finalement délivré, puisqu'il était à Alger depuis samedi. Une telle situation des plus ubuesques qui nous renseigne une fois de plus sur la manière de gérer de cette direction.