Plus de vingt personnes ont été tuées et une centaine blessées dans les violences qui ont frappé samedi Bangui, où le calme était revenu hier matin, selon un nouveau bilan de source médicale. Seuls quelques tirs sporadiques ont été entendus dans la nuit de samedi à dimanche et les habitants, qui avaient fui leurs maisons par crainte de nouveaux affrontements, commençaient à rentrer chez eux. Cette flambée de violences a été provoquée dans un quartier majoritairement musulman par l'assassinat d'un conducteur de moto-taxi au PK-5, égorgé samedi matin, pour une raison encore indéterminée. Dans un communiqué, le gouvernement de transition a fermement condamné ces « violences inutiles qui interviennent à un moment où la Centrafrique en général et la ville de Bangui en particulier aspirent à la paix et à la sécurité. »