« L'intérêt manifesté lors des deux premières éditions du salon de l'éducation a encouragé les établissements canadiens de l'enseignement supérieur de différentes régions à revenir en Algérie. » C'est ce qu'a déclaré, hier, lors d'une conférence de presse, animée au siège de son ambassade, l'ambassadrice du Canada en Algérie, Isabelle Roy. Ces deux dernières éditions ont reçu environ 3.000 visiteurs entre étudiants, parents et professeurs. « Ils sont venus s'informer sur les possibilités d'étudier au Canada et les programmes des établissements présents au Salon », a poursuivi l'ambassadrice. Elle soulignera, par ailleurs, que cette année, « le nombre d'institutions a augmenté ». Le salon, qui se déroulera les 5 et 6 octobre à l'hôtel Hilton, sera ouvert au large public de 12h à 19h. La journée du 7 octobre sera consacrée à la rencontre entre les représentants des universités et collèges et leurs homologues algériens. Elle a affirmé que « les exposants répondront aux questions des visiteurs sur les différents programmes, les conditions d'admission ainsi que sur le coût des études ». En marge du salon, des séances d'information sur les programmes de chaque exposant seront animées par les universités et collèges. Le personnel de l'ambassade, de son côté, fournira les renseignements nécessaires sur les permis d'études et autres exigences en matière de séjour au Canada. Pour Mme Isabelle Roy, « ce genre de rencontres renforcera le partenariat et les échanges avec les établissements algériens ». Selon les statistiques, ils sont environ 8.000 Maghrébins, dont 1.300 Algériens, à fréquenter les universités canadiennes. Au cours des dix dernières années, les étudiants algériens inscrits dans les universités canadiennes sont de plus en plus nombreux. Pour Mme l'ambassadrice, cet engouement s'explique par la qualité et la réputation de l'enseignement dispensé. Pour le délégué commercial, Simon Jocelin, « déjà 600 étudiants algériens se sont inscrits en ligne alors que la page facebook compte déjà 46.000 visiteurs ». Il confiera que ce 3e rendez vous se veut une rencontre d'échanges et d'informations. Il sera également, selon lui, « un carrefour important dans la mesure où il permet de tracer la voie pour un avenir basé sur le savoir et les sciences ». Il soulignera que « tous les étudiants ont une opportunité de travailler 20 heures par semaine pour pouvoir financer leurs études ».