Après avoir été contrôlé positif à un produit prohibé en marge de la rencontre de Ligue des champions africaine face au Mouloudia d'El Eulma, Belaili vient de récidiver. Cette fois-ci dans le cadre du championnat de Ligue 1. A la fin du match remporté contre le CS Constantine sur le terrain de ce dernier (0-2), Belaïli, homme du match, est retenu pour un contrôle antidopage. Les résultats sont tombés comme un couperet sur les responsables du football algérien et particulièrement ceux de l'USM Alger. Celui qu'on pressentait comme étant l'espoir par excellence de la discipline est contrôlé, une nouvelle fois, positif au dopage. Un acte prémédité ou une erreur de jeunesse ? La première hypothèse semble la plus plausible dans la mesure où en deux contrôles inopinés, les résultats sont positifs. Les communiqués de la FAF sont on ne peut plus clair. Il y est mentionné que le « coupable » a reconnu les faits et renoncé à l'examen de l'échantillon B. Pis, Youcef Belaïli a refusé de faire le déplacement au Caire en vue de son audition par la commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF). Celle-ci a décidé, du coup, de trancher sur le cas du joueur le 20 octobre prochain. Outre la révision à la hausse de la suspension pour quatre longues années, il y a un risque réel qu'il fasse l'objet d'une radiation à vie de toutes activités liées au sport. L'ancien joueur de l'ES Tunis et du MC Oran vient d'achever précocement et lamentablement une carrière prometteuse. Du gâché ! Faut-il, par ailleurs, considérer l'affaire Belaïli comme un cas isolé ? Pas du tout ! Ce dernier ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt. Le fléau s'est visiblement enraciné dans le monde des sportifs. Le cyclisme, l'athlétisme et le boxe... sont touchés par des cas de dopage. Il faut s'attendre à d'autres révélations en la matière. Jeunes, notoires et chichement payés (surtout les footballeurs), les athlètes, peu mûrs, sont tentés par certains maux, accessibles aux riches de la société. Selon les résultats des tests antidopage effectués à travers le monde, il se trouve finalement que les athlètes, toutes disciplines confondues, sont devenus des consommateurs de produits dangereux causant la mort subite : cocaïne, haschich, cannabis... En football, à titre d'exemple, nombreux sont les joueurs, en Algérie et à l'étranger, dans différentes divisions, qui ont perdu la vie sur le rectangle vert, victimes d'une attaque cardiaque. Un travail de sensibilisation et des sanctions sévères pour les « tricheurs », avides de performances fabriquées, s'imposent plus que jamais pour se débarrasser de ce le fléau