Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a assuré, dimanche dernier, que les attentats, qui ont fait au moins 132 morts vendredi soir à Paris et Saint-Denis, n'auraient « absolument pas » d'incidence sur les chances de la candidature parisienne à l'organisation des JO-2024. Interrogé dans l'émission Stade 2 sur France 2, Thomas Bach a répondu par trois arguments. Le premier « est que nous parlons de JO qui se dérouleront dans neuf ans. Beaucoup de choses vont se passer dans le monde d'ici là. Et j'espère bien que les responsables politiques approuver(ont) (lors du G20) des mesures qui nous permettront de battre le terrorisme et la barbarie. » Le deuxième argument asséné par le patron du CIO est que « ce n'est pas la France et Paris qui sont visés, mais l'ensemble de la communauté internationale. » « Troisièmement, il n'y a pas que le sport qui soit visé non plus, mais tous les événements d'une certaine grandeur », a-t-il ajouté. Paris, en compétition avec Budapest, Hambourg, Los Angeles et Rome pour accueillir les JO-2024, sera fixée sur son sort lors de l'élection prévue à Lima le 13 septembre 2017. Le Stade de France, visé par la première de la série de sept attaques vendredi soir pendant le match France-Allemagne de football, doit être le Stade Olympique en cas de victoire du dossier parisien.