La charte d'éthique et de stabilité du système éducatif vise « à réunir les conditions d'instauration d'un climat de confiance entre les composantes et acteurs de la communauté éducative et de ses partenaires ». C'est ce qui est mentionné dans l'avant-projet de charte proposé par le ministère de l'Education nationale. Cette confiance « doit résulter du respect par tous des rôles dévolus à chacun. Elle pourra conduire à l'instauration, dans le système éducatif, d'un climat de sérénité et de stabilité indispensable à la mise en œuvre des actions qui doivent être accomplies pour élever le niveau de performance pédagogique, la qualité de la gouvernance et le respect de l'éthique et de l'équité ». Rédigé sur huit pages, le texte comprend trois parties. La première s'articule sur les bases juridiques.Le deuxième autour des principes généraux tels l'intégrité et la probité, le respect, la compétence, la préservation de la stabilité au sein des établissements éducatifs. Dans ce cadre, il est mentionné que « le principe de la nécessaire préservation de la stabilité et de la sérénité au sein des établissements scolaires apparaît, ainsi, prioritaire. Le recours à la grève, même lorsqu'il a lieu dans le respect de la loi, ne doit intervenir qu'après épuisement de toutes les formes de résolution des conflits, fondées sur le dialogue ». Dans la troisième partie, il est fait état des droits et des devoirs des membres de la communauté éducative, à savoir l'élève, les éducateurs, les administrateurs, les parents d'élèves et les partenaires sociaux.