Absente du tournoi de football olympique depuis sa première et dernière participation aux Jeux de 1980 à Moscou, l'équipe algérienne, sous la conduite d'André Pierre Schürmann, est bien déterminée à décrocher le billet qualificatif pour les JO prévus en 2016 à Rio de Janeiro. Pour cela, les coéquipiers de Zakaria Hadouche vont devoir terminer le tournoi sur le podium ou, à défaut, à la quatrième place qui leur permettrait de disputer les barrages face à une sélection asiatique. Un sacré défi pour cette nouvelle génération de joueurs des Chaâl, Keniche, Ferhat, Darfalou, qui devra s'extirper d'une poule difficile, qualifiée de groupe de la mort, où l'on retrouve en plus de l'Egypte, le Nigeria et le Mali. A pied d'œuvre à Mbour depuis mercredi dernier, les Fennecs semblent en tout cas prêts pour cette première sortie face aux Pharaons qu'ils ont préparée dans la sérénité la plus totale. « Vous savez, il y a plusieurs paramètres à prendre en considération dans la préparation d'une compétition pareille. Le groupe s'est très bien préparé pour cette épreuve. Nous avons travaillé dans d'excellentes conditions. Les joueurs sont très concentrés et motivés pour ce premier match qui s'annonce difficile pour nous. L'Egypte est une très bonne équipe. Nous sommes les outsiders et à nous de faire la différence », a indiqué Schürmann. Conscient de la difficulté de la tâche qui attend son équipe dans ce tournoi continental, le driver national exige de ses joueurs un maximum de concentration et une maturité dans le jeu, pour aspirer sortir indemne d'un groupe aussi relevé. « Nous nous trouvons dans un groupe très relevé avec des équipes très fortes. Nous, aussi, avons des qualités et nous pouvons aspirer à une qualification au second tour si nous faisons preuve de concentration et de maturité dans notre jeu. Quant au premier match de l'Egypte, toutes les rencontres sont importantes, et non pas seulement le premier match. Cela dit, il ne faut pas trop se polluer la tête. Nous devons gérer match par match pour éviter de perdre notre concentration », a-t-il poursuivi. Pour cette confrontation face aux Egyptiens, le technicien suisse devrait, à un ou deux éléments près, sortir son onze qui avait arraché la qualification à cette joute lors de la double confrontation face à la Sierra Leone. La seule incertitude concerne le poste d'attaquant de pointe que vont se disputer Darfalou et Amokrane. Les égyptiens confiants En face, la sélection égyptienne, qui ambitionne elle aussi d'une présence lors des prochains JO prévus l'été 2016 au Brésil, aborde ce premier rendez-vous confiante en ses potentialités. « Cette première rencontre est certes importante mais pas décisive pour la qualification. Nous sommes très confiants. Je peux même dire que j'ai ma petite idée pour piéger cette équipe algérienne que je connais parfaitement », a déclaré Hossam El Badry, le sélectionneur des U-23 égyptiens, avant de poursuivre : « L'Algérie a beaucoup de points forts et, logiquement, quelques points faibles. J'ai eu déjà l'occasion de les voir à l'œuvre face au Sierra Leone et la Tunisie, et je peux vous dire que cette équipe, dotée d'une philosophie de jeu très claire, a énormément progressé. Cela dit, les paramètres changent d'un match à l'autre et il faudra se montrer très performant pour sortir d'un groupe aussi relevé qui compte le Mali et le Nigéria. Deux nations qui ont animé la dernière coupe du monde juniors », a affirmé l'ancien joueur d'Al Ahly du Caire qui a émis le souhait de voir l'Algérie et l'Egypte sortir victorieuses de leur groupe.