Nombreux sont ceux ayant assisté à la cérémonie inaugurale du secrétariat technique transitoire, situé à Hydra (Alger) mis en place provisoirement comme point focal des adhérents à ce projet politique. « La classe politique reste unie, quand l'intérêt national est en jeu », a déclaré Saâdani. « Le FLN n'est qu'un simple membre de l'Initiative au même titre que les autres. Des commissions économique, politique, sécuritaire et sociale seront installées à l'effet d'élaborer des propositions des uns et des autres autour des mêmes objectifs », a-t-il déclaré, avant de donner la parole à Amar Ghoul, Belkacem Sahli, Naïma Salhi, Tayeb Yennoune, Nouria Hafsi, entres autres signataires du document d'adhésion à l'Initiative. Ces derniers ce sont tous accordés à dire que « le projet vient à point nommé, compte tenu des menaces externes auxquelles il faut faire face collectivement ». Mme Hafsi, secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes, militante du RND, a déclaré que « les divergences sont mises de côté, lorsqu'il s'agit de soutenir le programme du président de la République ». Hocine Khaldoun, membre du bureau politique du FLN, chargé de la communication, approché à l'occasion, a fait savoir que pour le moment, l'initiative a drainé l'adhésion de 40 formations politiques dont 25 ont signé officiellement le document d'engagement. A cela s'ajoutent de nombreuses associations, organisations syndicales et membres de la société civile et de la famille révolutionnaire. Il s'agit d'un « grand pas en avant », a souligné Khaldoun, en faisant savoir qu'au niveau du siège, les adhérents à l'Initiative débattent de la manière de traduire en actes le programme du chef de l'Etat . Cette démarche, intitulée « initiative politique pour le progrès dans la cohésion et la stabilité », se veut un cadre pour un rapprochement des idées qui seront mises en synergie. « Le but est de consolider l'Etat de droit et de faire progresser l'idéal démocratique dans le cadre d'un Etat civil », lit-on dans le document attribué à la presse. En marge de cette rencontre, Amar Saâdani a déclaré aux journalistes que cette initiative répond à une demande nationale, surtout que le pays est menacé de toutes parts. « La menace terroriste est là. Ceux qui ont attaqué Tiguentourine peuvent aussi cibler Hassi Messaoud. D'où le besoin de faire front commun pour protéger au mieux notre pays. L'appel du FLN a été clair et l'adhésion exprimée juste après fut importante aussi », soutient-il. Et de préciser : « Le FLN soutient le président de la République en tant que représentant d'une institution de l'Etat et non pas en tant que personne. »