Les parlementaires algériens et leurs homologues européens ont décidé, jeudi dernier, lors de la 14e rencontre interparlementaire, de mettre en place six groupes de travail. Le premier groupe se penchera sur la question du soutien aux réformes et de la mise en œuvre du programme Spring d'appui à la gouvernance économique et politique de l'Algérie. Il examinera également la problématique de la diversification de l'économie, ainsi que le soutien aux petites et moyennes entreprises. Le second traitera de la question de l'éducation, la formation professionnelle, la recherche scientifique et l'emploi, alors que le troisième groupe étudiera la problématique de la sécurité énergétique de l'Algérie et de l'Union européenne. Les autres groupes se pencheront sur la relance du système de santé algérien, les défis sécuritaires dans l'espace euro-maghrébin, ainsi que la migration et la circulation des personnes. La rencontre a permis aux parlementaires de s'échanger les vues sur les crises en Méditerranée, notamment sur la Syrie, la Libye, la Palestine et le Sahara occidental. Le vice-président de l'APN et président du groupe parlementaire d'amitié parlement algérien-parlement européen, Berrabah Zebbar, a rappelé que les positions de l'Algérie par rapport à la question du Sahara occidental sont constantes et fermes. Il a appelé l'organisation onusienne à assumer ses responsabilités en mettant fin à cette colonisation, conformément aux dispositions de sa charte. Evoquant la Palestine, Zebbar a affirmé que l'instauration d'une paix durable au Proche-Orient passe par le respect des résolutions onusiennes et l'appui à l'initiative arabe de paix de 2002 pour la création d'un Etat palestinien. Le président du groupe parlementaire d'amitié parlement algérien-parlement européen a, de son côté, préconisé une solution pacifique à la crise syrienne. Le président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l'Union du Maghreb arabe, Pier Antonio Panzeri, a reconnu que de graves erreurs ont été commises par la communauté internationale qui a sous-estimé les conséquences d'une intervention directe, notamment en Irak et en Libye.