« L'Afripol constituera un instrument incontournable de coopération policière internationale dans la riposte collective contre les nouvelles menaces, attentatoires à la paix et à la sécurité, auxquelles sont confrontés nos pays », a déclaré, hier, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major, Abdelghani Hamel. Dans une allocution à l'occasion de la réunion des chefs de police et contrôleurs africains, le DGSN a précisé que « ce projet, dont la pertinence se mesure aux enjeux sécuritaires non seulement en Afrique mais également en rapport avec les autres continents, est un instrument incontournable de coopération policière internationale ». A l'occasion, le général-major Hamel a exprimé sa solidarité avec les pays touchés par les attentats terroristes qui « portent atteinte aux valeurs humaines et aux normes de civilisation ». « C'est pourquoi notre combat contre ce fléau transfrontalier doit être continu, ferme et solidaire afin de répondre aux aspirations de nos peuples pour un monde de paix, de tolérance et de liberté », a-t-il assuré. Le DGSN a également affirmé que « le parrainage par le président de la République de cet événement témoigne de son attachement indéfectible au panafricanisme et de son inlassable combat pour la promotion des idéaux de paix, de sécurité, de stabilité, de développement, de démocratie et de bonne gouvernance sur le continent africain ». En ce sens, le général-major a mis en exergue « l'importance cruciale de l'Afripol dans la coopération avec les partenaires internationaux pour une réponse globale et intégrée à la menace planétaire du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée ». Le patron de la police algérienne est également revenu sur les différentes phases de la création de ce mécanisme et sa concrétisation sur le terrain, tout en soulignant que le travail accompli par les pays africains constitue des étapes importantes du processus d'opérationnalisation de l'Afripol. « Ce travail a permis non seulement de définir les principes et les objectifs partagés, mais également d'adopter une approche devant conduire à fonder notre vision sur la mise en commun de nos capacités techniques et à intensifier la coopération opérationnelle et l'assistance mutuelle, et ce, grâce à la détermination et à l'engagement de ses membres et à l'étroite collaboration des organisations policières sous-régionales africaines. » Pour le général-major Hamel, « il s'agit de répondre, à travers une perception commune, à l'ampleur de ces menaces criminelles ». Selon le DGSN, cette rencontre d'Alger reflète la volonté des directeurs et des inspecteurs généraux de police africains de s'unir, de se renforcer et de s'approprier les réponses adéquates aux défis posés par le terrorisme et la criminalité organisée.