Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a pris part, hier, à Addis-Abeba, au sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, dont les travaux ont été présidés par le commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, l'Algérien Smaïl Chergui. Ce sommet aura à se pencher plus particulièrement sur la situation qui prévaut dans le Sud du Soudan avec notamment la présentation du rapport de la commission ad hoc déléguée par le CPS pour s'enquérir de l'état des lieux dans cette région, a-t-on appris de source proche de la réunion. Il sera également question de la situation sécuritaire qui se dégrade au Burundi, et à ce titre, le CPS compte tout mettre en œuvre pour éviter un génocide similaire à celui qui a eu lieu durant les années 1990 au Rwanda. Les chefs d'Etat et de gouvernement participant à ce sommet débattront, en outre, de l'épineuse question du terrorisme qui reste une menace réelle pour le continent et constitue un souci majeur pour les dirigeants africains, a-t-on relevé. Le débat sera ouvert à ce sujet et les intervenants auront à décortiquer cette problématique, tout en proposant les véritables solutions devant permettre de faire face à ce fléau transnational. Au sujet de la Libye, le sommet du CPS devrait réaffirmer son rejet à toute intervention militaire étrangère dans ce pays, en privilégiant la solution politique qui permettra la mise en place d'institutions démocratiquement élues. Le Conseil devrait aussi apporter son appui et son soutien au rôle du Groupe des pays voisins de la Libye et leur contribution au processus de paix et à la lutte contre le terrorisme, a-t-on précisé.