Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a indiqué, jeudi dernier, à Bouira, qu'il était temps d'établir une culture cinématographique révolutionnaire en vue d'enrichir le cinéma algérien et de préserver la mémoire des martyrs de la guerre de libération nationale à travers différents films et documentaires. « Nous devons établir une culture cinématographique révolutionnaire en vue d'enrichir le patrimoine du cinéma algérien, préserver la mémoire de nos valeureux martyrs et l'histoire de toute la nation et ce via la réalisation davantage de films et de documentaires historiques et révolutionnaires », a souligné Mihoubi lors de la cérémonie de lancement du deuxième festival du film révolutionnaire qu'abrite la maison de la culture Ali-Zaâmoum de Bouira à l'occasion de la journée du chahid. Au cours de cet évènement qui a vu la présence de comédiens et réalisateurs algériens, le ministre a mis en exergue l'importance de promouvoir ce genre de réalisations cinématographiques révolutionnaires et leur rôle dans la préservation de la mémoire historique du pays. « L'image cinématographique a un effet important sur l'esprit de la société, qui pourra s'informer sur l'histoire du pays et des valeureux chouhada de la guerre de libération nationale à travers cet art », a souligné Mihoubi. Le cinéma, a-t-il dit, « renforce davantage la conscience du peuple et veille à la préservation et à la divulgation de son histoire révolutionnaire ». Le ministre, qui a été honoré par les autorités locales de la wilaya de Bouira, a réitéré à cette occasion l'engagement et la volonté de son département d'aider et de soutenir « tout projet ou initiative sérieux dans le domaine du cinéma révolutionnaire national ». « Ce travail doit être basé sur des normes et critères professionnels. Il doit œuvrer pour la préservation de la mémoire et du cinéma de façon à véhiculer les valeurs nobles de notre histoire et de notre pays », a soutenu Mihoubi. Dans son allocution d'ouverture, le ministre a rendu hommage à tous les martyrs et moudjahidine de la guerre de libération nationale, ainsi qu'à tous les acteurs, comédiens et réalisateurs présents, à l'image de Hassan Benzerari, Mohamed Adjaimi, Bahia Rachedi, Moussa Haddad, Amel Himer et Abdelhamid Rabia.