La troupe américaine Circular time a offert, jeudi dernier au soir, à la salle Ahmed Bey, à l'ouverture de la semaine culturelle américaine, un concentré de musique dans un mélange pétillant, un moment de passion et d'émotion. Deux heures durant, les membres de la troupe « ont glissé » d'un éblouissant blues vers une joyeuse soca avant d'enchaîner avec du jazz pour passer au reggae, faire un clin d'œil à la musique afro-pop et puis surprendre avec une belle reprise de la chanson de Roy Orbison ou encore de Stevie Wonder dans un hymne à la musique qui rapproche les peuples. En présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et de l'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, la troupe new-yorkaise, composée de huit membres et conduite par Bart Douglas, la sensibilité à fleur de peau, a gratifié l'assistance avec divers styles musicaux du pays de l'oncle Sam, « Riders on a storm », « Only the Begenning », « Pass the peas », « South african man » ou encore « Yellow moon » notamment. Avec Timothy James Robinson à la trombone, Gary Foote à la basse, Tony Lewis à la batterie, Gary Fitz à la percussion, Kwartei Jones-Quartey à la guitare, Mario Sprouse au piano et Slyvester Scott au saxophone, le public a été charmé avec un déluge de sonorités, à travers des reprises de « Pretty women », « Fifth house » , « Every body dance now » et encore « House of the rising sun ». Dans un tempo intense et enivrant, Timothy James, TJ pour les intimes, à la voix enrouée, lance un riff rap transmettant une bonne dose d'ondes positives, à laquelle les nombreux présents ont répondu par des applaudissements et des « Bravo ». La première partie de cette soirée a été confiée au groupe de jazz, Smoke, de Constantine, avec la bande de Walid Bouzidi qui a gratifié le public avec, entre autres, « Get up » et « Hoochie coochie man ».