L'élection du nouveau secrétaire général du parti se fera à bulletin secret puisque la bataille se jouera entre Ahmed Ouyahia et Belkacem Mellah. Seddik Chiheb tient à préciser que les redresseurs, qui réclament le report de cette rencontre, ont formulé « une demande insensée et farfelue ». Selon lui, une « poignée » de militants ne peut entraver un processus déjà en cours, validé par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en délivrant une autorisation pour la tenue de ce congrès extraordinaire. Le porte-parole du RND a souligné, par ailleurs, que la composante des futures structures du parti devra obligatoirement veiller à l'introduction de 50% de jeunes et de femmes comme l'avait instruit le SG par intérim. Les commissions du congrès ont également respecté ce principe, dira-t-il, non sans préciser que le RND est respectueux des statuts régissant de telles échéances. Les contestataires peuvent-ils empêcher Ouyahia de reprendre les commandes du parti ? Notre interlocuteur dira « que ces opposants, sans influence, ne se manifestent que cycliquement pour des raisons malsaines ». Ont-ils le droit d'assister à ce congrès ? Chiheb a expliqué que seuls les membres du conseil national sortant peuvent y prendre part. Sur les 1600 congressistes, près de 400 représentent le conseil national sortant et 1200 ont été élus localement. La commission nationale chargée de la préparation du congrès extraordinaire du RND a fixé la date du 16 avril pour la tenue des huit précongrès régionaux. Ces congrès se sont déroulés dans de « bonnes conditions », souligne Chiheb en soulignant l'ambition du parti de se doter d'instances souveraines. A l'issue de ce congrès, des décisions organiques importantes seront prises. Il sera question notamment de mettre en place une instance consultative de réflexion et de communication devant plancher sur les enjeux futurs. Les textes préparatoires qui seront examinés le jour « j » contiennent également des nouveautés.