Le sujet concernant le plagiat dans la presse a été abordé avec Mme Paule Beaugrand-Champagne qui a affirmé que « le plagiat commence dès qu'on peut prouver que le journaliste s'est servi de propos de quelqu'un d'autre. Le plagiat est extrêmement rare au Québec », dira la conférencière sans évoquer précisément ce que stipule la loi canadienne dans ce contexte. Par contre, en Algérie, le code de l'information, chapitre II de l'éthique et la déontologie, stipule en son article 92, que le journaliste doit notamment s'interdire le plagiat, la calomnie et la diffamation. Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a noté que le conseil d'éthique professionnelle canadien a condamné un certain nombre de journalistes accusés de plagiat, dont une journaliste d'origine algérienne. « Si cette journaliste a plagié, ce n'est pas l'effet d'un hasard. Il y a un problème de formation, de responsabilité. Un article peut changer une vie, dans un sens positif comme dans un sens négatif. Nous, autorité publique, au même titre que le conseil canadien, nous allons dans la professionnalisation de la presse. Il nous reste, toutefois, un long chemin à faire pour avoir moins de diffamations et moins d'attaques », souligne-t-il.