Visiblement, le projet relatif à la nouvelle loi du plafonnement des salaires des joueurs de football des Ligues 1 et 2 n'est pas près de se concrétiser. C'est du moins ce qu'a laissé entendre, vendredi dernier, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale. « Désormais, chaque club sera libre de fixer le salaire qu'il voudra à ses joueurs. Il n'y aura pas de plafonnement des salaires dans les contrats liant les deux parties, c'est-à-dire les joueurs à leurs clubs respectifs », a-t-il indiqué sans toutefois dévoiler les raisons d'une telle volte-face de la part des instances footballistiques qui étaient pourtant favorables à une telle mesure. Il faut rappeler que lors d'une réunion ayant regroupé en janvier dernier le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua et les présidents des clubs au CTN de Sidi Moussa, les deux parties avaient convenu, d'un commun accord, l'application d'une telle mesure à partir de la saison prochaine, d'autant qu'elle allait permettre la réduction des charges financières devenues insupportables. D'ailleurs, Raouraoua et les présidents des clubs de Ligue 1 Mobilis sont allés même jusqu'à fixer le montant d'un million de dinars brut, le salaire maximal d'un joueur. Autrement dit, le plus gros salaire, qui devait être attribué à partir de la saison prochaine aux joueurs jouissant d'un statut d'international, se situerait entre 800.000 à 1.200.000 DA net. L'autre mesure prise par les instances footballistiques, en prévision de la saison prochaine, fera également savoir Kerbadj, est l'abandon de la règle limitant aux entraîneurs le nombre de deux licences dans une même saison, introduite au début de l'actuel exercice footballistique. Le boss de la LFP a motivé l'annulation d'une telle mesure par l'absence d'une loi, ou d'un texte dans les règlements généraux de la LFP, interdisant aux entraîneurs de diriger plus de deux clubs par saison.