Apparemment, la menace brandie vendredi par Serrar de démissionner de son poste de président de l'ESS est sérieuse. Contrairement, aux précédentes fois où il avait fait machine arrière, cette fois-çi, le boss ententiste semble décidé à mettre sa menace à exécution. Il l'a fait encore savoir hier lors d'une intervention à la Radio nationale : "Vu la situation que traverse le club actuellement, j'ai décidé de me retirer des affaires de l'équipe et laisser ma place à un autre. J'ai rencontré beaucoup de problèmes liés à la gestion du club et je ne peux pas continuer à travailler dans ces conditions. On parle du professionnalisme, mais jusqu'à présent, ce n'est que lettre morte", a-t-il affirmé. Pour le patron du club sétifien, cette décision n'est nullement une manière de faire du chantage. Bien au contraire, il reste déterminé à aller au bout de son acte. «Ce n'est pas une manière pour moi de faire du chantage afin de pousser les pouvoirs publics à agir. J'ai mûrement réfléchi et j'ai décidé de quitter l'ESS. Je pars avec le sentiment du devoir accompli. Je compte officiellement déposer ma démission lundi lors de l'AG ordinaire du club", a-t-il indiqué. D'ailleurs, Serrar compte saisir incessamment le Directeur de la Jeunesse et des Sports (DJS) de Sétif, pour lui demander de créer une commission de candidatures en prévision de l'Assemblée générale élective (AGE), dont la date sera fixée prochainement. Pour rappel, cette décision de Serrar fait suite au refus des pouvoirs publics de délivrer au club l'acte de propriété du siège du club sis à Beaumarché. Ce qui l'empêche de réaliser le projet qui permettrait selon lui au club de s'autofinancer c'est-à-dire la réalisation d'une coopérative de promotion immobilière.