A 24 ans, il a brillé lors du championnat d'Afrique de handball 2016 étant désigné meilleur ailier droit de la compétition. Une consécration qui n'avait pas diminué de l'amertume de la 4e place synonyme de non-qualification au prochain mondial. Sollicité à l'occasion de la dernière séance d'entraînement à la salle de Douera, Saker a estimé que la reprise s'est faite dans le bon moment. « Cela fait cinq mois que nous ne sommes pas regroupés. J'ai retrouvé mes coéquipiers et le staff technique avec beaucoup de plaisir. Il est clair que nos objectifs ne sont pas encore clairs. D'ailleurs, nous sommes en attente de la décision de l'IHF par rapport à une wild card ou un tournoi qualificatif pour le Mondial 2017. Un tel flou ne nous empêchera pas de nous entraîner régulièrement », a-t-il déclaré. Revenant sur son sacre individuel de meilleur ailier droit de la CAN-2016, Saker a soutenu que son prix était celui de l'équipe, soulignant que le manque de préparation a été la raison principale d'un parcours en deçà des espérances. « Je ne remercierai pas assez mes équipiers, ainsi que le coach Bouchekriou qui m'a aidé à l'occasion de cette compétition. Concernant l'équipe, il y avait un seul paramètre défavorable. En trois mois, préparer une équipe pour un championnat d'Afrique relevait de l'impossible. Durant le premier tour, nous avons démontré que notre sept avait des potentialités. En demi-finale, la balance de la préparation s'est penchée vers l'adversaire », explique-t-il. Et d'ajouter : « Si nous avions eu suffisamment de stages et de tournois, les Angolais ne nous auraient pas privés du podium et du mondial. » Au sujet du travail à long terme, Saker a souhaité que le sept national travaille durant un cycle olympique. « Nous devons nous fixer un objectif pour 2018 et 2020 et nous préparer dans la durée », préconise-t-il. Pour Saker, son vœu le plus cher est de contribuer au grand retour de l'EN. « Il y a de cela deux ans, nous étions champions d'Afrique. Tant que je suis en sélection, je donnerai le meilleur de moi-même. Concernant ma carrière, je suis dans ma deuxième famille à la JES Skikda. Cela dit, j'espère tenter une aventure professionnelle à l'étranger », a-t-il conclu.