Une nouvelle qui est tombée tel un couperet. L'équipe nationale masculine de handball ne prendra pas part au prochain Mondial qu'abritera la France l'année prochaine. Le dernier espoir de se voir attribuer une Wild Card s'est évaporé mardi dernier, suite à la décision de la Fédération internationale de la donner à la Norvège, qui boucle ainsi la liste des 24 sélections de l'événement mondial. Un choix qui suscite plusieurs interrogations dans le sens ou à chaque fois qu'il y avait une Wild Card, l'IHF n'hésitait pas une seule seconde à l'offrir à une nation européenne. Sur son site, l'IHF a justifié son verdict par le fait que la Norvège a été récompensée par rapport à son parcours excellent lors du Championnat d'Europe 2016, durant lequel le sept norvégien s'est classé 4e. Il s'agira de la 14e participation de cette nation, sachant que son équipe a brillé par son absence lors des deux dernières éditions en Espagne en 2013 et au Qatar en 2015. Ainsi, l'IHF et son président, l'Egyptien Hassen Mostafa, ont choisi de faire plaisir à la majorité européenne qui a le quota le plus important au sein de l'Assemblée générale. La présence massive d'une communauté algérienne en France n'a pas encouragé l'IHF ni la fédération française et son président Joël Delplanque à repêcher le septuple champion d'Afrique. Préparer dès maintenant 2019 L'équipe nationale algérienne revient à la case départ. Le fait de ne pas avoir d'objectifs jusqu'en 2018 doit servir de leçon à la fédération algérienne et son président Saïd Bouamra pour lancer un projet ambitieux et mettre fin à la préparation de dernière minute. L'Angola, qui était auparavant une nation microscopique, est devenue malheureusement le meilleur modèle à suivre. L'heure de la stabilité et de la continuité a sonné pour notre sélection seniors A. L'erreur de préparer un Championnat d'Afrique en trois mois restera en travers de la gorge de pas seulement pour Bouamra, mais pour tous ceux ou celles qui ont vécu la brillante qualification au Mondial-2015 à la salle Harcha Hacène. A l'époque, les coéquipiers du héros Abdelmalek Slahdji n'avaient pas besoin d'invitation pour prendre part à un championnat du monde. En finale face à la Tunisie, les coéquipiers de Berkous avaient donné une leçon de handball à la Tunisie, qui, deux ans seulement après, a pu reprendre le dessus sur l'Algérie. Malgré cette nouvelle gifle pour notre petite balle, il faut penser déjà au Mondial 2019, dont la qualification doit être arrachée lors du Championnat d'Afrique 2018 au Gabon. D'ici-là, les responsables actuels de la FAHB, ou les prochains, doivent penser à donner carte blanche au sélectionneur national Salah Bouchekriou, mettant à la disposition de l'équipe tous les moyens et le temps nécessaire. Ceci dit, tout cela dépendra de la volonté de l'ex-coach du Bahreïn de rempiler après la fin de son contrat en janvier 2017. Pour rappel, une fusion entre les U21 et quelques éléments qui n'ont pas dépassé 30 ans se fera juste après le Mondial-2017 des espoirs prévu en aout prochain en Algérie. Une échéance durant laquelle le handball algérien ainsi que les autorités doivent avoir un sursaut d'orgueuil pour prouver à l'IHF de Mostafa que l'Algérie et sa petite balle sont et resteront toujours à la hauteur sur les plans organisation et compétition.