Les travaux du Comité ministériel chargé du suivi de la mise en œuvre de l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA) ont débuté, hier à Windhoek (Namibie), avec la participation du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Le chef de la diplomatie algérienne aura, au cours de cette réunion, des entretiens avec ses homologues des Etats membres du Comité. Il aura aussi, à cette occasion, des entretiens avec les hauts dirigeants de la Namibie sur la coopération bilatérale et les questions politiques d'intérêt commun. Créé en 2013 par décision de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, le Comité ministériel chargé du suivi de la mise en œuvre de l'Agenda 2063 de l'UA a pour mandat de veiller à la mise en œuvre des différentes décisions des instances politiques de l'UA en matière de promotion de la paix, de la sécurité, du développement et de l'unité du continent, conformément aux axes stratégiques identifiés par l'Agenda 2063. Le Comité de suivi est composé de cinq Etats membres de l'UA, un Etat par région. L'Algérie a été réélue pour la seconde fois au sein de ce Comité, à côté du Burkina Faso, du Rwanda et du Cameroun, ainsi que du Tchad en sa qualité de président en exercice de la Commission africaine. Prennent part, également, à cette réunion les représentants des communautés économiques régionales d'Afrique. Au cours de cette réunion présidée par la Namibie, à travers son vice-premier ministre, ministre des Relations internationales et de la Coopération, les participants auront à examiner les modalités de travail en vue d'accomplir le mandat du Comité qui porte, notamment, sur la mise en œuvre des décisions des chefs d'Etat de l'UA, en application de l'Agenda 2063. Les participants auront à étudier les moyens nécessaires pour « le renforcement et la promotion » des positions africaines communes dans les différentes enceintes internationales.