Cette promotion compte 9.113 cadres répartis entre paramédicaux et aides-soignants. A cette occasion, le premier responsable de l'Enseignement supérieur a insisté sur l'importance de la formation continue pour hisser la formation paramédicale à un niveau lui permettant de suivre le développement des sciences de la santé, à l'aune des programmes qualitatifs et de méthodes modernes d'enseignement. Il a ajouté que ces formations universitaires dans le domaine de la santé s'inscrivent dans le cadre de la réorganisation et la modernisation du secteur en vue de répondre aux besoins de soins de la population. Abdelmalek Boudiaf a affirmé, de son côté, que le système de santé renforce les services du secteur et contribue à améliorer ses performances. « Ces lauréats sont parfaitement armés pour accomplir leur devoir de la meilleure façon qui soit », a-t-il déclaré. Si le nombre de lauréats de cette promotion ainsi que ceux en cours de formation sont de nature à contribuer à couvrir les besoins d'encadrement des structures et autres services, « nous sommes à l'orée d'une nouvelle ère devant se caractériser par l'enrichissement des spécialités pour s'adapter à l'évolution des sciences de la santé et accompagner, par la même occasion, la politique de réhabilitation du système national de santé dans les aspects liés à la gestion et à l'organisation », a ajouté le ministre. Dans le même sillage et en plus des améliorations de l'encadrement de certaines spécialités enregistrant un déficit, le cadre paramédical aura un rôle important, selon Boudiaf, dans l'amélioration du fonctionnement et de la gestion des services de santé et hospitalière, en matière d'utilisation des capacités de gestion des rendez-vous et de gestion des dossiers médicaux. Autant d'éléments à même d'améliorer qualitativement la prise en charge du patient, parallèlement à une gouvernance moderne des ressources disponibles. Par ailleurs, les lauréats majors de promotion ont été honorés par les deux ministres et les responsables locaux. Ils ont reçu des cadeaux symboliques. Les cadres promus ont suivi leur formation au niveau des instituts supérieurs et écoles dans diverses spécialités. Cette promotion sortante compte 6.310 aides-soignants et 2.803 cadres paramédicaux, dont 1.774 infirmiers de santé publique, 467 laborantins de santé publique, 394 manipulateurs en imagerie médicale, 118 kinésithérapeutes, 27 ergothérapeutes et 25 appareilleurs orthopédistes. Le ministre de la Santé a, par la suite, visité le centre anticancer de Annaba où il s'est enquis des nouveaux équipements installés au niveau du laboratoire et du service d'oncologie médicale.