Décision. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, élu au comité exécutif de la FIFA (39 voix sur 53), un plébiscite, a mis fin aux spéculations le donnant partant de la FAF, pour le consacrer pleinement à sa nouvelle fonction à Zurich. Les potentiels candidats et autres «prétendants» à la FAF devront patienter. En tout cas, cette succession sera «réglée» par Raouraoua lui-même avant son départ. «Je vais terminer mon mandat à la FAF même si je dois opérer un léger retrait au niveau de l'UNAF ou de l'UAF», a déclaré Raouraoua, le premier Algérien à se faire élire à un poste aussi important au sein du comité exécutif de la FIFA. Avant l'élection, on a spéculé sur le «cu-mul» qui pourrait toucher Raouraoua. Aucun texte ne le stipule. Aujourd'hui, Raouraoura, qui rentrera après la fin du CHAN, c'est-à-dire aujourd'hui, devra se retremper dans l'ambiance, très morose, du football national confronté à un certain cafouillage dans sa lancée professionnelle. Raouraoua devra désamorcer la crise qui a éclaté entre les présidents des clubs des ligues I et II face au blocage financier, les autres promesses des pouvoirs publics, non tenues jusque-là et la «passivité» de la FAF devant les doléances des clubs. L ‘affaire est désormais chez le président de la… République suite à la montée au créneau des 32 présidents qui ont décidé de porter le dossier à un haut niveau de l'Etat. Un gros problème qui rebondit dans les mains de Raouraoua. Une affaire d'incompréhension entre le MJS et la FAF. Raouraoua aura aussi à gérer à un mois du rendez-vous le délicat match des Verts qui recevront le Maroc le 27 mars prochain. C'est dire que Raouraoua, après l'euphorie de sa victoire à la FIFA, aura à jouer un printemps pas très dégagé. Un autre défi, peut-être plus difficile à passer que l'élection au CE de la FIFA.