« J'espère que les pensionnaires de l'élite de notre sport roi seront à la hauteur des attentes de leurs supporters, mais aussi des instances. Il est temps de rompre avec les pratiques indignes qui mènent à la violence dans nos stades. Nous avons assisté l'année dernière à des scènes qui ont souillé l'image de notre football et de notre pays. Question spectacle, nous avons hâte d'assister à des matches où les 22 acteurs pratiquent un football de qualité », dira le responsable de la LFP. La saison 2016-2017 sera particulière et décisive pour nos clubs, qui, selon Kerbadj, doivent impérativement revenir au cahier des charges. « Les clubs doivent nommer un directeur de sécurité. Avec le retrait progressif de la police des stades, l'aspect sécuritaire sera de la responsabilité de l'équipe qui joue à domicile. Il faut penser à former des effectifs aptes à s'acquitter de cette tâche, ô combien importante, dans le déroulement des rencontres sur et en dehors des terrains et avant, pendant et après les rencontres », souligne-t-il. Interrogé sur le marché des transferts et les salaires mirobolants des joueurs, Kerbadj n'a pas hésité à critiquer les présidents des clubs. « Si nous avons réduit le nombre de licences, nous voulons assister les clubs en diminuant leur masse salariale. Malheureusement, après avoir reçu les dossiers, j'ai vu que les chiffres sont restés les mêmes et ont même parfois augmenté. Je n'ai rien contre les joueurs ni leurs présidents. Mais je me demande comment on offre des salaires qui dépassent les 300 millions de centimes, alors que le signataire ne joue pas une demi-saison ou n'a pas le niveau. » Concernant ses attentes par rapport aux joueurs qui ont pris part aux JO 2016, Kerbadj a estimé que « la participation de l'EN olympique va être une source de motivation pour le joueur local, qui a prouvé qu'il n'a rien à envier à ceux des autres continents ».