En marge de la cérémonie de signature d'une convention relative à l'émission de deux timbres-poste dédiés à l'enseignement et à la formation supérieurs, Tahar Hadjar, premier responsable du secteur, a, en réponse au dernier communiqué du Cnes, souligné que son département n'a pas profité de la période des vacances pour donner des directives, y compris en ce qui concerne la réduction du nombre de stagiaires. « Nous n'avons pas l'intention de réduire le nombre de stagiaires au sein des universités », rassure-t-il. « Au contraire, cette démarche ne relève pas des prérogatives du ministère, mais des universités qui doivent définir le nombre de stagiaires dont elles ont besoin », dit-il. Le ministre a également démenti les rumeurs faisant état de la fermeture de la faculté des sciences politiques. « Il n'a jamais été question de fermer cette faculté », affirme-t-il. Hadjar a également réfuté l'idée de privatiser certains services universitaires. « Une conférence nationale se tiendra prochainement pour, justement, discuter et améliorer la qualité des services fournis par les œuvres universitaires. » « Il est plutôt question de revoir la carte universitaire, d'apporter du nouveau et d'introduire de nouvelles spécialités. » A l'adresse des postulants au doctorat, il dira qu'ils ne sont plus tenus de publier un article dans une revue scientifique.