Le Conseil de la nation et le Sénat français ont adopté, lundi dernier, à l'issue des travaux de leur premier forum tenu à Paris, une « feuille de route » pour le renforcement de leurs relations. « Le Conseil de la nation et le Sénat donnent un nouvel élan à la relation entre l'Algérie et la France », a souligné le communiqué conjoint des chambres hautes des deux pays, rendu public dans la soirée. « La première visite officielle en France du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, à l'invitation du président du Sénat, Gérard Larcher, se déroule du 18 au 20 septembre 2016. C'est la première fois qu'un président du Conseil de la nation se rend en France depuis 16 ans », a expliqué le communiqué conjoint. Il est précisé que « cette visite officielle coïncide avec la tenue du 1er Forum de coopération parlementaire de haut niveau entre les deux assemblées, co-présidépar les présidents Larcher et Bensalah ». « Ce Forum résulte de l'accord signé à Alger entre le Conseil de la nation et le Sénat, lors de la visite officielle du président Larcher en Algérie, il y a juste un an, du 8 au 11 septembre 2015, à l'invitation du président Bensalah », a-t-il rappelé, indiquant que ce Forum de coopération et les échanges en « format plus restreint », entre le président du Conseil de la nation et le président du Sénat « ont permis de mettre en lumière les convergences d'intérêt et d'analyses qui prévalent aujourd'hui entre les deux assemblées et les deux pays ». Ces travaux ont abouti à une « feuille de route » qui met en perspective le renforcement de la coopération institutionnelle entre les deux assemblées, un accompagnement du développement de la coopération décentralisée, « à même de resserrer les liens entre les collectivités territoriales et la population des deux pays », l'approfondissement du dialogue géopolitique et sur les questions économiques, « afin d'atteindre un partenariat économique d'exception fondé à la fois sur des stratégies durables et de co-développement, respectueuses des intérêts de chacun » et une nouvelle ambition pour l'espace méditerranéen avec, en particulier, l'approfondissement du dialogue 5 + 5. Les deux parties ont souligné que la diplomatie parlementaire « fait désormais » partie intégrante de la relation bilatérale, affirmant qu'elle « témoigne de la vitalité de la relation entre nos deux pays et du degré de confiance atteint pour aborder l'ensemble des sujets ».