Le ministre « a saisi cette tribune pour annoncer la décision de l'Algérie d'organiser au printemps prochain un atelier international consacré au rôle de la politique de réconciliation nationale dans la lutte contre le terrorisme », a souligné la même source. Il a indique que cette initiative « repose sur l'expérience algérienne qui a permis à l'Algérie de retrouver, grâce à la politique de réconciliation nationale prônée par le président Abdelaziz Bouteflika et soutenue massivement par voie référendaire, la paix, la stabilité, la sérénité et de consacrer les ressources humaines et matérielles de la nation au développement du pays et à l'amélioration des conditions socioéconomiques et au bien-être des citoyens ». Cette session, à laquelle ont assisté des ministres des trente pays membres ainsi que le secrétaire général des Nations unies, s'est penchée sur les progrès réalisés dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme depuis la précédente session ministérielle. Elle a ainsi pris connaissance des conclusions soumises par les différents groupes de travail du Forum et tracer ses perspectives d'action pour l'année à venir, ajoute le communiqué. Dans ce cadre, les ministres « ont approuvé de nouveaux documents normatifs non contraignants élaborés par les groupes de travail ayant trait en particulier à la mise en place pour l'usage des pays intéressés d'un instrument de lutte multidimensionnelle contre l'extrémisme violent, la sécurisation des frontières et le rôle des parlements dans la lutte contre le terrorisme ». Messahel a saisi cette occasion pour réitérer « l'engagement de l'Algérie à l'effort international de lutte contre le terrorisme déployé dans le cadre du Forum global de lutte contre le terrorisme ainsi que dans les autres fora internationaux », selon le communiqué. Il a relevé, à cet égard, que l'Algérie avait accueilli, durant l'année écoulée, deux réunions du groupe de travail du GCTF sur le Sahel, une session plénière de ce groupe ainsi qu'un atelier sur le rôle de la justice pénale dans la lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel. Ce groupe de travail est coprésidé par l'Algérie et le Canada. Le ministre a aussi présenté au Forum les conclusions des deux ateliers internationaux que l'Algérie a organisés, à son initiative, portant respectivement sur le rôle des réseaux sociaux et d'internet et sur le rôle de la démocratie dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme. Il a, en particulier, mis l'accent sur les deux principales recommandations issues de ces deux atelier, à savoir, d'une part, la proposition d'élaboration par les Nations unies d'une charte contenant des principes sur l'utilisation pacifique d'internet et des réseaux sociaux et leur mise à l'abri des groupes terroristes, et d'autre part, la création, sous l'égide également des Nations unies, d'une plateforme de partage des expériences en matière de promotion de la démocratie et de l'Etat de droit en tant qu'instruments de lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme.