L'Algérie a entamé les démarches pour la mise en œuvre de ses engagements internationaux de réduction des émissions de gaz à l'horizon 2030, au titre de l'accord de Paris sur le climat, a indiqué, hier, le directeur général de l'environnement et du développement durable au ministère des Ressources en eau et de l'Environnement, Tahar Tolba. Et de préciser que notre pays s'engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030 de 7% avec ses propres moyens et de 22% avec des financements internationaux, a fait savoir le responsable. S'exprimant en marge de la Conférence nationale consacrée à la présentation de la stratégie et du plan d'action nationaux sur la biodiversité, Tolba à souligné que le Comité national pour le climat s'attelle, depuis juillet dernier (date de son installation), à la recherche de mécanismes pour la réduction des émissions de gaz et la mise en œuvre des engagements de l'Algérie en la matière. Ce comité, présidé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'emploie à définir avec précision les moyens de mise en œuvre des engagements de l'Algérie en matière de réduction des émissions de gaz. De son côté, le Centre national des technologies de production plus propres (CNTPP) accompagne les industriels en matière de changement des types de production, de « polluants » à « propres », mais aussi pour l'obtention de l'accréditation ISO14000, a-t-il ajouté. « Aujourd'hui, tous les pays sont concernés par la réduction des émissions de gaz », a indiqué Tolba qui précise que le niveau de responsabilité et l'impact des émissions de gaz diffèrent d'un pays à un autre, au regard des activités industrielles de chacun et de l'emplacement géographique. Dans le cadre de la réduction des « types de production polluants », l'Algérie veille à atteindre la performance économique en matière environnementale, dans le cadre du nouveau modèle de développement économique, et ce, en mobilisant tous les moyens pour faire de l'environnement un domaine productif, a-t-il ajouté.