Plus de 400 participants étrangers sont attendus à la 13e édition du festival international du film du Sahara occidental (Fisahara), qui se tiendra du 12 au 16 octobre courant dans le camp des réfugiés sahraouis de Dakhla. Le festival est une initiative culturelle adoptée par le gouvernement sahraoui depuis plusieurs années, avec le concours de la coordination espagnole de soutien au peuple sahraoui qui a mis en place une administration spécifique dénommée « Festival Fisahara ». Placée sous le signe de « Peuple sous occupation », la manifestation rassemblera une pléiade d'artistes, de techniciens et de gens de la presse de plusieurs pays d'Europe, d'Afrique et d'Amérique latine, a affirmé le secrétaire général du ministère de l'Information sahraoui. La participation algérienne sera marquée par la présentation de six films sur écran fixe, en plus de plusieurs projections de films sur la glorieuse Révolution algérienne, à travers le ciné-mobile qui sillonnera plusieurs zones du camp de Dakhla , a-t-il précisé. Une délégation du ministère algérien de la Culture est attendue à cette manifestation, parmi laquelle figurent des cadres du centre algérien de développement du cinéma, des associations spécialisées dans l'audiovisuel, à l'instar de l'association nationale d'information et de communication en milieu de jeunes, en plus de participants de la wilaya de Tindouf, soit quelque 56 participants au total. Une expression de solidarité Pour Mustapha Mohamed Fadel, cet évènement constitue une expression renouvelée de solidarité avec le peuple sahraoui à travers le cinéma et vise à consolider les acquis politiques et informationnels accumulés tout au long des 12 précédentes éditions et à attirer de nouveaux amis à la cause sahraouie juste, en plus d'élargir la chaîne de solidarité internationale. Cette manifestation cinématographique tend, à travers la diversité de ses programmes, à donner une nouvelle impulsion à l'expérience audiovisuelle sahraouie, à encourager les jeunes Sahraouis, notamment ceux intéressés par le cinéma, à se lancer dans ce domaine artistique, en plus de présenter l'expérience sahraouie en matière de court-métrage et de reportage. Pas moins de 53 œuvres cinématographiques, dont 28 traitant de la cause sahraouie au plan sociopolitique, avec certaines œuvres de jeunes cinéastes sahraouis, sont programmées pour ce 13e Fisahara, en plus de représentations musicales et artistiques, a indiqué le même responsable sahraoui. Huit ateliers de formation dans le domaine de l'audiovisuel seront aussi mis sur pied dans le cadre de ce festival. Des tables rondes sont également prévues et s'articuleront autour de thèmes liés au « Sahara occidental sous l'occupation, comme modèle », « les peuples sous occupation, à leur tête la cause palestinienne » et « le cinéma d'histoire ».