Photo: Horizons. Le premier responsable de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a vivement remercié les forces de l'ordre pour le sang froid et le professionnalisme dont elles font preuve régulièrement. «J'exprime à l'ensemble des policiers engagés dans la préservation de l'ordre mes félicitations pour le travail accompli, souvent dans des conditions difficiles», a déclaré le général-major, Abdelghani Hamel, lors d'une cérémonie de sortie de la 13e promotion des commissaires principaux s'est déroulée jeudi à l'Ecole supérieure de police d'Alger. En présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaiz, le DGSN a saisi l'occasion pour expliquer la démarche que son institution a adoptée dans la gestion des marches non autorisées. A cet effet, il considère que les services de police ne peuvent s'inscrire que dans le cadre de l'application rigoureuse de la loi dans un esprit d'apaisement et dans une logique qui bannit les comportements belliqueux ou violents. «Face à la provocation, vous devez opposer le calme, la patience et les attitudes professionnelles. Lorsque la situation l'exige, les services de police useront de la force légitime pour cesser les actes illégaux de violence. Le recours aux moyens conventionnels reconnu et autorisé par les instruments nationaux et internationaux n'est envisagé que lorsque les situations de troubles graves à l'ordre public l'exigent», fait rappeler Abdelghani Hamel qui n'a pas omis de remercier «l'apport du citoyen dans la préservation de l'ordre public». Devant les 227 nouveaux commissaires principaux qui ont subi une formation de 4 mois, le DGSN, insiste sur l'exemplarité que doivent donner les cadres, à travers leurs conduite, comportement et attitudes dans les domaines de la probité et de l'intégrité. «Autant la Sûreté nationale est engagée dans la protection de ses hommes dans l'exercice de leurs fonctions, autant elle réprimera dans toute la rigueur de la loi les agissements répréhensibles à l'endroit des défaillants», observe le DGSN. Cette sortie de promotion a été baptisée au nom du martyr du devoir national, l'officier de police Djaadi Amara, assassiné par un groupe terroriste le 1er août 1992, dans le quartier du Vieux-Kouba, près de l'Ecole normale supérieure de police. Il est à noter que les femmes se sont encore une fois distinguées, puisque deux d'entre elles ont été déclarées majors de promotion. «Ce sont des femmes très compétentes et instruites, parmi elles, il y en a même qui détiennent un diplôme de doctorat d'Etat», explique Ali, nouveau commissaire principal. Justement, le statut des fonctionnaires de police, promulgué récemment, accorde au commissaire principal une place privilégiée au sein de la police «qui repose aujourd'hui sur la définition des missions et la précision des prérogatives», dixit le général-major Hamel.