La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a organisé, lundi à Alger, une cérémonie en l'honneur des femmes journalistes et policières, à l'occasion de la journée mondiale de la femme coïncidant avec le 8 mars. A cette occasion, le Général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la sûreté nationale a honoré des femmes journalistes, en guise de reconnaissance pour leur dévouement dans le travail et leur a remis des présents symboliques. Cette cérémonie à été marquée par la projection du documentaire "Défis de la femme policière", une réalisation du centre de documentation et de l'information de la Direction de l'enseignement et des écoles relevant de la DGSN sur le parcours de la femme algérienne pendant la guerre de libération et son apport dans l'édification après l'indépendance. Une exposition de photos sur les chahidate de la guerre de libération et moudjahidate ayant pris les armes a également été organisée. Des photos de la sortie de la première promotion des officiers femmes de la police de l'Ecole supérieure de police en 1986 ainsi que des photos d'entraînements de stagiaires femmes figuraient à l'exposition. Le Général-major Hamel a adressé un message aux fonctionnaires femmes de la police lu par le commissaire divisionnaire, Madouri Nacera dans lequel il a exprimé ses sincères félicitations à la femme algérienne en général et la femme policière en particulier. Il a souligné que la femme algérienne a su s'imposer dans le corps de la sûreté nationale ce qui lui a permis d'accéder, aujourd'hui, aux plus hauts grades et postes pour assumer des responsabilités qui confirment son entière disponibilité à relever le défi et accomplir le devoir national. Il a, dans ce sens, salué le rôle prépondérant de la femme dans les rangs de la police algérienne, affirmant que sa présence permettra incontestablement à "concrétiser le principe de la police de proximité". Le Général-major Hamel, a enfin, appelé la femme policière à consentir davantage d'efforts lors de l'accomplissement des missions en vue de consolider le principe de l'Etat de droit au service du pays et renforcer les acquis de la police algérienne qui, a-t-il dit, a franchi des "pas importants en matière de professionnalisme".